News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Une Ă©trange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus rĂ©centes Critiques les plus utiles Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Ce film est timide un de ceux sur lesquels vous tomberez par une nuit d'insomnie sur une obscure chaĂźne de tĂ©lĂ©vision. Et vous vous trouverez attirĂ© par son ambiance et ses personnages maladroits vĂ©rifiez la performance de Jean Pierre Kalfon qui est Ă©tonnante ici. En vĂ©ritĂ© Une Ă©trange affaire est un chef-d'Ćuvre Ă©trange et je n'ai pas honte de dire qu'il aurait pu ĂȘtre un film de Kubrick dans la façon dont il dĂ©peint extrĂȘmement prĂ©cisĂ©ment la relation entre un roi et sa cour et le comportement des disciples de la cour Ă l'esprit tordu et comment cette relation peut fonctionner aujourd'hui dans une dĂ©mocratie. Piccoli est Ă son meilleur de mĂȘme que Balmer et Kalfon deux acteurs français trĂšs sous-utilisĂ©s et c'est probablement le meilleur film de Lanvin si vous ĂȘtes un de ses fan. Le film est cruel et montre avec quelle facilitĂ© un homme peut se faire tordre le cou que ce soit par un PDG ou dans le contexte d'une grande entreprise ou par n'importe qui Ă n'importe quel niveau supĂ©rieur et combien les moyens Ă utiliser sont faibles et bon marchĂ©. En cette nuit d'insomnie essayez de rester Ă©veillĂ© regardez le et vous ne le regretterez pas... Encore trĂšs marquĂ© par la maniĂšre du cinĂ©ma français des annĂ©es 70, ce film de Granier-Deferre entretient une atmosphĂšre Ă©trange comme l'indique si justement son titre autour d'une relation patron-employĂ© finissant par devenir une espĂšce de relation pĂšre-fils des plus malsaines. Dans l'ensemble, les acteurs du film s'en sortent plutĂŽt bien, les finesses d'Ă©criture sont nombreuses, seul le style trĂšs feutrĂ© et lancinant de la mise en scĂšne accuse le poids des annĂ©es. D'autres, en ce temps-lĂ , en auraient tirĂ© la matiĂšre d'un polar efficace, mais cette comĂ©die dramatique tire quand mĂȘme son Ă©pingle du jeu. Une Ă©trange affaire est un vieux film ennuyeux , normal c'est avec Michel Piccoli, qui avait le don de rendre tous les films ennuyeux encore plus seule emprise du film, pusique c'est le sujet, est l'emprise de l' rĂ©server aux personnes qui aiment s'ennuyer. TirĂ© du roman de Jean-Marc Roberts, un drame psychologique troublant qui dresse le rĂ©cit fascinant de la relation ambiguĂ« et malsaine entre un nouveau patron et son employĂ©, portĂ©e par lâexcellente interprĂ©tation d'un Michel Piccoli en gourou tyrannique face Ă GĂ©rard Lanvin parfait, bien secondĂ© par un casting sĂ©duisant. Ce film est envoutant, envoutant dans le mauvais sens du une spirale infernale vers l'enfer de la relation entre un pervers narcissique mĂ©galomane et un jeune ambitieux en recherche d'une figure Magnifique d'interprĂ©tation. Les acteurs sont d'une justesse surprenante. Piccoli est au sommet de son 3,75/4Mise en scĂšne 1,75/2Montage 0,75/1Musique 1/2Photo/effets 1,75/2Casting 2/2Jeux d'acteurs 1/1Coup de coeur 5,5/6Total 17/20 Une histoire trĂšs originale, trouble et troublante. C'est l'histoire d'une fascination, d'une vampirisation et d'une disparition. Fascination d'un jeune homme, avide de reconnaissance, pour un pĂšre putatif, ou fascination homosexuelle latente, on ne sait trop. Vampirisation de l'individu par le monde de l'entreprise. Disparition Ă soi-mĂȘme dans l'acceptation d'une soumission totale et disparition aux autres Ă©pouse, famille au profit d'une relation exclusive. Au final, c'est l'histoire d'un homme qui, dĂ©sireux d'ĂȘtre quelqu'un, finit par n'ĂȘtre plus personneâŠFormidable richesse thĂ©matique pour ce film qui est l'adaptation d'un roman de Jean-Marc Roberts, "Affaires Ă©trangĂšres". GĂ©rard Lanvin et Nathalie Baye y sont trĂšs bien, tandis que Michel Piccoli atteint un sommet dans sa carriĂšre, en patron-gourou, monstre d'ambiguĂŻtĂ© dĂ©stabilisante, de subtilitĂ© retorse, d'audace dĂ©sarmante, de perversitĂ© soyeuse, de mystĂšre inquiĂ©tant... Le scĂ©nario est parfaitement construit autour de lui. Seule la rĂ©alisation est sans surprise, hĂ©las. Ce qui n'empĂȘche pas l'ensemble de marquer fortement l'esprit. Pierre Granier-Deferre rĂ©alise une direction d'acteurs et une mise en scĂšne sans faille pour cette ComĂ©die dramatique Ă la progression traumatique constante. La noirceur psychologique est tellement bien montrĂ©e qu'elle en devient difficilement supportable. Si le scĂ©nario donne une ambiance malsaine au film, la rĂ©alisation nous propose fort heureusement un casting de choix il nous offre une belle composition de GĂ©rard Lanvin, et une trĂšs belle prestation de Nathalie Baye Ă juste titre CĂ©sarisĂ©e pour ce second rĂŽle. Jean-Pierre Kalfon et Jean-François Balmer ne dĂ©mĂ©ritent pas non plus, dans cette liste de remarquables personnages annexes. Quand Ă Michel Piccoli, lui aussi honorĂ© Ă Berlin pour ce rĂŽle, il Ă©clate de prestance dans sa compostions d'odieux charmant. Je ne dirais pas comme d'autres qu'il s'agit du meilleur film de Granier-Deferre je lui prĂ©fĂšre Adieu Poulet, mais ce film crĂ©e une ambiance profondĂ©ment malsaine et nous fait rĂ©flĂ©chir de façon mĂ©taphorique sur les perversitĂ©s du monde de l'entreprise. C'est grĂące Ă cette approche mĂ©taphorique que le discours Ă©minemment politique passe bien. DĂ©noncer ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de façon directe serait pĂ©nible. LĂ on navigue presque dans un rĂȘve qui nous mĂšne par l'absurde Ă mieux saisir l'ambivalence des relations de travail dans un contexte oĂč l'humain est caressĂ© dans le sens du poil afin de mieux le le grand Michel Piccoli et la belle prestation de GĂ©rard Lanvin, parfait de lĂąchetĂ©, ainsi que de Nathalie Baye, la prestation de Jean-François Balmer Ă l'Ă©poque encore mal reconnu et surtout celle de Jean-Pierre Kalfon, plus fou encore qu'en d'autres occasion, donnent au film une Ă©paisseur psychologique et accroĂźt le malaise si salutaire lorsque l'on aborde certains sujets. Osons le dire ce film a beaucoup vieilli. Certes, il ne cache rien, jusqu'Ă la caricature, de ce que peuvent ĂȘtre les relations maitre esclave dans une entreprise mais la rĂ©alisation est vraiment molle et l'interprĂ©tation pas franchement satisfaisante, Ă l'exception de Jean-Pierre Kalfon. Jâavais vu ce film au cinĂ©ma Ă sa sortie⊠Et il Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©rangeant. Quarante ans plus tard - il vient de repasser Ă l'occasion du dĂ©cĂšs de Michel Piccoli -, on se rend compte quâil fallait le voir comme une anticipation, une mise en garde. On est en 81. La crise est lĂ depuis moins de dix ans, ses consĂ©quences sociales sont prĂ©sentes mais on se laisse encore bercer par un discours politique et metteur en scĂšne avaient cependant trĂšs bien perçu, analysĂ© et montrĂ© la nature des choses qui allaient se mettre en place dans les entreprises au cours des annĂ©es suivantes et qui allaient conduire aux drames compĂ©titivitĂ© pour la compĂ©titivitĂ©, paternalisme malsain, harcĂšlement moral on y Ă©voque le suicide de salariĂ©s virĂ©s..., manipulation, cynisme dĂ©sinvolture et jugements Ă©mis par Jean-Pierre Kalfon, dĂ©shumanisation, dĂ©stabilisation permanente et nĂ©gation du libre arbitre "On est bien d'accord vous et moi ?", nĂ©gation de la vie privĂ©e ça, pas besoin de le dĂ©crire, c'est tellement Ă©vident, stĂ©rilisation du travail "On vend mieux les choses qu'on ne connaĂźt pas", la scĂšne du ventilateur du ventilateur en panne pour dire que ce n'est pas la production qui compte - on s'en moque, c'est une pĂ©ripĂ©tie qui se gĂšre avec le service client -, mais les rapports de pouvoir⊠Tout y est ! On se demande mĂȘme si le patronat n'a pas pris le personnage de Malher au pied de la lettre pour lâimiter Ă l'envi. VoilĂ avant tout une Ă©trange ambiance, créée par la relation entre un nouveau patron sorti de nulle part et un chef de pub sans envergure. Le premier vampirise la vie d'un homme sans pĂšre dans une fable pas vraiment politique. VoilĂ une belle occasion de revoir un Piccoli magistral et Ă l'aise dans les situations les plus saugrenues, et une jeune Nathalie Baye touchante aux cotĂ©s d'un GĂ©rard Lanvin perdu. Un sentiment Ă©trange envahit le spectateur- pourquoi ces deux collaborateurs zĂ©lĂ©s autour d'un patron glacial-, au final le manque d'explications rationnelles et de conclusion ne correspondent-elles pas Ă des situations parfois vĂ©cues dans la vraie vie? TV2 -mai 2020 L'employĂ© fascinĂ© par le patron. AttirĂ© par son pouvoir?Je n'y perçois pourtant peu de soumission. C'est peut-ĂȘtre justement ce jeu sournois de domination qui semble anodin et qui agit en sous-main film francais "social" typique d'une certaine epoque qui a tres mal vielli, dont tous les personnages sont des caricatures improbables. Le realisateur et le scenariste ne connaissent absolument pas le monde de l'entreprise, mais cela ne les empechent pas de nous assomer de leur cynisme, leur mepris et leur suffisance. Picolli joue un acteur de cinema, pas un chef d'entreprise, dont le role et le succes vient de sa capacite a faire travailler les gens ensemble. Le realisateur confond le CEO et le membre du Conseil d'Administration, ce qui confirme sa meconnaissance du sujet. Mais c'etait une epoque ou il etait de bon ton pour les pseudo intellos genre Liberation, de taper sur les cadres des entreprises, sachant que la majorite de ces "elites" vivaient des subventions et des aides payees par ces cadres qu'ils meprisaient. Lanvin et Baye sont lisses et soporiphiques. Film insupportable par son propos, sa betise, ses dialogues et ses situations tellement cliches. Les personnages sont tellement invraisemblabes, qu'il n'a rien a tirer de ce type de film. Film qui s'est pris un petit coup de vieux il faut bien le reconnaĂźtre. Alors certes, les acteurs sont bons sauf Nathalie Baye qui tape sur les nerfs quoi qu'elle fasse !, certes certaines scĂšnes sont prenantes et fascinantes mais dans l'ensemble c'est un peu mou du genou et on s'ennuie un peu malgrĂ© la manipulation qu'exerce le patron de Louis. Je suis content de l'avoir vu mais j'espĂ©rais un peu mieux. Dommage ! Un film Ă©trange sur la soumission d'un serf GĂ©rard Lanvin l'employĂ© Ă son seigneur Michel Piccoli le patron. Docile, serviable, fidĂšle, le serf travaille le dimanche, la nuit et loge son seigneur dans son deux piĂšces lorsque le 600 mÂČ de son maĂźtre est en travaux. Et si la femme du serf rouspĂšte, il lui dit de la fermer. Son seigneur est si gentil, si bon avec lui, il est Ă la fois son mentor et son nouveau malsain et sinistre, le film a le mĂ©rite de prĂ©figurer les nouveaux rapports de servage entre les travailleurs et leur patron qui sont devenus chose courante de nos jours sous un peu de vernis et plus ou moins d'hypocrisie des deux parties, un contrat tacite dĂ©sormais bien Ă©tant, si les acteurs sont excellents, la mise en scĂšne sans relief, la langueur monotone, les longueurs inutiles entraĂźnent un effet de rĂ©pĂ©tition dĂ©sagrĂ©able, car c'est toujours la mĂȘme chose le serf est au garde-Ă -vous et se languit mĂȘme de son maĂźtre lorsqu'il n'est plus lĂ . On dirait un film sur des malades mentaux, un asile Ă ciel ouvert et un dĂ©lire Ă film d'une mollesse sans Ă©quivoque se borne Ă ressasser les mĂȘmes mĂ©caniques jusqu'au dĂ©goĂ»t et jusqu'Ă sa fin absurde qui n'en est pas une. Etrange assurĂ©ment, intĂ©ressant aucunement. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presseScĂšnesde tournage de "Une Ă©trange affaire" avec GĂ©rard LANVIN, Nathalie BAYE, Michel PICCOLI. Interviews de GĂ©rard LANVIN et de Pierre GRANIER DEFERRE. Producteur / co-producteur. France RĂ©gions 3 Lille. GĂ©nĂ©rique. Journaliste : GĂ©rard Dupagny Participants : Pierre Granier Deferre , GĂ©rard Lanvin. Descripteur (s) ï»żFilm inconfortable qui dĂ©nonce le management moderne, Une Ă©trange affaire est un drame troublant qui bouscule les certitudes du spectateur. Les acteurs y sont tous formidables. Synopsis Bertrand Malair, un homme autoritaire, Ă©nigmatique et charmeur, prend en main les magasins oĂč vĂ©gĂšte Louis. Il lui confie la rĂ©organisation du service publicitĂ©. DĂšs lors, Louis se voue corps et Ăąme Ă son nouveau patron, dĂ©laissant sa femme qui le quitte bientĂŽt⊠Une plongĂ©e dans le milieu de lâentreprise moderne Critique MĂȘme si Le toubib 1979 a attirĂ© plus de 1,7 million de spectateurs dans les salles, le long-mĂ©trage nâa pas laissĂ© une trace impĂ©rissable dans les mĂ©moires. Pierre Granier-Deferre opte alors pour ce quâil sait faire de mieux adapter des romans contemporains sur grand Ă©cran. Il sâempare en 1981 du prix Renaudot de lâannĂ©e 1979, Ă savoir Affaires Ă©trangĂšres de Jean-Marc Roberts. Pour Ă©crire le script, il sâentoure de lâauteur, mais aussi de Christopher Frank, Ă©crivain et scĂ©nariste renommĂ©, spĂ©cialisĂ© dans les ambiances torves et les personnages troubles. Le trio parvient Ă trouver un Ă©quilibre parfait entre dĂ©nonciation sociĂ©tale et Ă©tude de caractĂšres. Effectivement, Une Ă©trange affaire dĂ©crit par le menu un nouveau type de management venu tout droit des Etats-Unis et que connaĂźt parfaitement Jean-Marc Roberts dont le pĂšre dirigeait un grand magasin Ă Los Angeles. Le patron incarnĂ© avec beaucoup dâambiguĂŻtĂ© par lâexcellent Michel Piccoli brise effectivement la barriĂšre entre vie professionnelle et vie privĂ©e. Il ne cesse de solliciter ses collaborateurs Ă nâimporte quelle heure du jour et de la nuit, au prĂ©texte de souplesse dans la gestion du travail. Il nâhĂ©site pas Ă relancer ses employĂ©s jusquâĂ leur domicile, en confondant fonction patronale et amitiĂ©. Un petit traitĂ© de la servitude volontaire Les auteurs alertent donc dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 80 sur cette tendance qui sâest ensuite largement dĂ©veloppĂ©e dans le monde capitaliste. Il sâagit ici du volet sociĂ©tal du long-mĂ©trage. Mais celui-ci se double dâun autre versant, plus intime, concernant le personnage interprĂ©tĂ© avec beaucoup de nuances par un GĂ©rard Lanvin en contre-emploi total. Alors que lâacteur dĂ©gage une certaine force de caractĂšre, il joue ici un petit employĂ© de bureau qui, pour devenir quelquâun au sein de lâentreprise, accepte de nâĂȘtre plus quâun larbin. Il fallait dâailleurs oser conserver cette structure narrative contre-intuitive et peu commerciale. Effectivement, le spectateur nâattend quâune chose que le personnage finisse par se rĂ©volter contre ce patron trop intrusif et qui met en pĂ©ril son couple. Pourtant, Une Ă©trange affaire propose lâinverse et devient donc un petit traitĂ© de la servitude volontaire », comme lâaurait si bien dit La BoĂ©tie. Le jeune salariĂ©, non seulement ne se rĂ©volte quâen rĂȘve, mais finit par se dissoudre progressivement dans cette quĂȘte perpĂ©tuelle du pĂšre. Il se choisit une figure dâautoritĂ© en fuite permanente et dĂ©finitivement insaisissable, dâoĂč un Ă©chec programmĂ© dâavance. La fin du long-mĂ©trage, terriblement dĂ©ceptive, ne pouvait rĂ©pondre aux attentes du spectateur, mais sâavĂšre en rĂ©alitĂ© plus pertinente ainsi. Un malaise persistant grĂące Ă une interprĂ©tation de premier choix PortĂ© par dâexcellents acteurs qui crĂ©ent un vrai malaise on aime beaucoup la prestation de Jean-Pierre Kalfon, Une Ă©trange affaire permet de recomposer le couple GĂ©rard Lanvin â Nathalie Baye aprĂšs Une semaine de vacances Tavernier, 1980. Cette fois-ci pourtant, le spectateur sent comme un Ă©lĂ©ment dysfonctionnel dans ce couple mal assorti oĂč Nathalie Baye incarne une jeune femme brillante sur le plan intellectuel, tandis que son conjoint nâest quâun jeune homme immature. Il nâen faudra pas plus pour lĂ©zarder leur relation. Sorti au mois de dĂ©cembre 1981, Une Ă©trange affaire nâa pas dĂ©placĂ© les foules. Si le film obtient un succĂšs dâestime sur Paris 306 471 entrĂ©es, il ne parvient quâĂ doubler ce chiffre sur la province total de 677 030 spectateurs, preuve du manque dâintĂ©rĂȘt pour un sujet trĂšs urbain. Des rĂ©compenses mĂ©ritĂ©es Pourtant, le long-mĂ©trage a obtenu une vraie reconnaissance de la part des critiques, gĂ©nĂ©ralement dures avec Granier-Deferre. Le film a obtenu ainsi le Prix Louis-Delluc en 1981, puis un CĂ©sar de la Meilleur actrice dans un second rĂŽle pour Nathalie Baye, ainsi quâun Ours dâargent Ă Berlin pour Michel Piccoli et le Prix Jean Gabin pour GĂ©rard Lanvin, preuve de lâimpact positif du film. En lâĂ©tat, il sâagit bien de lâun des meilleurs films de son rĂ©alisateur qui, dâailleurs, adaptera de nouveau Jean-Marc Roberts peu de temps aprĂšs avec Lâami de Vincent 1983. Critique de Virgile Dumez Les sorties de la semaine du 23 dĂ©cembre 1981 Voir le film en VOD © 1981 StudioCanal Image / Affiche Vincent Chaix © ADAGP Paris, 2020. Tous droits rĂ©servĂ©s. Aubout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? Marie Drucker, avec le criminologue Alain Bauer, revient sur quelques affaires classĂ©es, rĂ©putĂ©es insolubles, qui ont parfois rĂ©sistĂ© prĂšs de 50 ans Ă la tĂ©nacitĂ© des enquĂȘteurs. Au bout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Une Ă©trange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Osons le dire ce film a beaucoup vieilli. Certes, il ne cache rien, jusqu'Ă la caricature, de ce que peuvent ĂȘtre les relations maitre esclave dans une entreprise mais la rĂ©alisation est vraiment molle et l'interprĂ©tation pas franchement satisfaisante, Ă l'exception de Jean-Pierre Kalfon. Excellent film, Michel Piccoli faisant la preuve de sa virtuosite, que dire, de son genie dans ce role de patron cynique et manipulateur, seconds roles egalement remarquables. J'ai adore Un film Ă©trange sur la soumission d'un serf GĂ©rard Lanvin l'employĂ© Ă son seigneur Michel Piccoli le patron. Docile, serviable, fidĂšle, le serf travaille le dimanche, la nuit et loge son seigneur dans son deux piĂšces lorsque le 600 mÂČ de son maĂźtre est en travaux. Et si la femme du serf rouspĂšte, il lui dit de la fermer. Son seigneur est si gentil, si bon avec lui, il est Ă la fois son mentor et son nouveau malsain et sinistre, le film a le mĂ©rite de prĂ©figurer les nouveaux rapports de servage entre les travailleurs et leur patron qui sont devenus chose courante de nos jours sous un peu de vernis et plus ou moins d'hypocrisie des deux parties, un contrat tacite dĂ©sormais bien Ă©tant, si les acteurs sont excellents, la mise en scĂšne sans relief, la langueur monotone, les longueurs inutiles entraĂźnent un effet de rĂ©pĂ©tition dĂ©sagrĂ©able, car c'est toujours la mĂȘme chose le serf est au garde-Ă -vous et se languit mĂȘme de son maĂźtre lorsqu'il n'est plus lĂ . On dirait un film sur des malades mentaux, un asile Ă ciel ouvert et un dĂ©lire Ă film d'une mollesse sans Ă©quivoque se borne Ă ressasser les mĂȘmes mĂ©caniques jusqu'au dĂ©goĂ»t et jusqu'Ă sa fin absurde qui n'en est pas une. Etrange assurĂ©ment, intĂ©ressant aucunement. Jâavais vu ce film au cinĂ©ma Ă sa sortie⊠Et il Ă©tait dĂ©jĂ dĂ©rangeant. Quarante ans plus tard - il vient de repasser Ă l'occasion du dĂ©cĂšs de Michel Piccoli -, on se rend compte quâil fallait le voir comme une anticipation, une mise en garde. On est en 81. La crise est lĂ depuis moins de dix ans, ses consĂ©quences sociales sont prĂ©sentes mais on se laisse encore bercer par un discours politique et metteur en scĂšne avaient cependant trĂšs bien perçu, analysĂ© et montrĂ© la nature des choses qui allaient se mettre en place dans les entreprises au cours des annĂ©es suivantes et qui allaient conduire aux drames compĂ©titivitĂ© pour la compĂ©titivitĂ©, paternalisme malsain, harcĂšlement moral on y Ă©voque le suicide de salariĂ©s virĂ©s..., manipulation, cynisme dĂ©sinvolture et jugements Ă©mis par Jean-Pierre Kalfon, dĂ©shumanisation, dĂ©stabilisation permanente et nĂ©gation du libre arbitre "On est bien d'accord vous et moi ?", nĂ©gation de la vie privĂ©e ça, pas besoin de le dĂ©crire, c'est tellement Ă©vident, stĂ©rilisation du travail "On vend mieux les choses qu'on ne connaĂźt pas", la scĂšne du ventilateur du ventilateur en panne pour dire que ce n'est pas la production qui compte - on s'en moque, c'est une pĂ©ripĂ©tie qui se gĂšre avec le service client -, mais les rapports de pouvoir⊠Tout y est ! On se demande mĂȘme si le patronat n'a pas pris le personnage de Malher au pied de la lettre pour lâimiter Ă l'envi. Film qui s'est pris un petit coup de vieux il faut bien le reconnaĂźtre. Alors certes, les acteurs sont bons sauf Nathalie Baye qui tape sur les nerfs quoi qu'elle fasse !, certes certaines scĂšnes sont prenantes et fascinantes mais dans l'ensemble c'est un peu mou du genou et on s'ennuie un peu malgrĂ© la manipulation qu'exerce le patron de Louis. Je suis content de l'avoir vu mais j'espĂ©rais un peu mieux. Dommage ! Une Ă©trange affaire est un vieux film ennuyeux , normal c'est avec Michel Piccoli, qui avait le don de rendre tous les films ennuyeux encore plus seule emprise du film, pusique c'est le sujet, est l'emprise de l' rĂ©server aux personnes qui aiment s'ennuyer. L'employĂ© fascinĂ© par le patron. AttirĂ© par son pouvoir?Je n'y perçois pourtant peu de soumission. C'est peut-ĂȘtre justement ce jeu sournois de domination qui semble anodin et qui agit en sous-main TirĂ© du roman de Jean-Marc Roberts, un drame psychologique troublant qui dresse le rĂ©cit fascinant de la relation ambiguĂ« et malsaine entre un nouveau patron et son employĂ©, portĂ©e par lâexcellente interprĂ©tation d'un Michel Piccoli en gourou tyrannique face Ă GĂ©rard Lanvin parfait, bien secondĂ© par un casting sĂ©duisant. VoilĂ avant tout une Ă©trange ambiance, créée par la relation entre un nouveau patron sorti de nulle part et un chef de pub sans envergure. Le premier vampirise la vie d'un homme sans pĂšre dans une fable pas vraiment politique. VoilĂ une belle occasion de revoir un Piccoli magistral et Ă l'aise dans les situations les plus saugrenues, et une jeune Nathalie Baye touchante aux cotĂ©s d'un GĂ©rard Lanvin perdu. Un sentiment Ă©trange envahit le spectateur- pourquoi ces deux collaborateurs zĂ©lĂ©s autour d'un patron glacial-, au final le manque d'explications rationnelles et de conclusion ne correspondent-elles pas Ă des situations parfois vĂ©cues dans la vraie vie? TV2 -mai 2020 Encore trĂšs marquĂ© par la maniĂšre du cinĂ©ma français des annĂ©es 70, ce film de Granier-Deferre entretient une atmosphĂšre Ă©trange comme l'indique si justement son titre autour d'une relation patron-employĂ© finissant par devenir une espĂšce de relation pĂšre-fils des plus malsaines. Dans l'ensemble, les acteurs du film s'en sortent plutĂŽt bien, les finesses d'Ă©criture sont nombreuses, seul le style trĂšs feutrĂ© et lancinant de la mise en scĂšne accuse le poids des annĂ©es. D'autres, en ce temps-lĂ , en auraient tirĂ© la matiĂšre d'un polar efficace, mais cette comĂ©die dramatique tire quand mĂȘme son Ă©pingle du jeu. Pierre Granier-Deferre rĂ©alise une direction d'acteurs et une mise en scĂšne sans faille pour cette ComĂ©die dramatique Ă la progression traumatique constante. La noirceur psychologique est tellement bien montrĂ©e qu'elle en devient difficilement supportable. Si le scĂ©nario donne une ambiance malsaine au film, la rĂ©alisation nous propose fort heureusement un casting de choix il nous offre une belle composition de GĂ©rard Lanvin, et une trĂšs belle prestation de Nathalie Baye Ă juste titre CĂ©sarisĂ©e pour ce second rĂŽle. Jean-Pierre Kalfon et Jean-François Balmer ne dĂ©mĂ©ritent pas non plus, dans cette liste de remarquables personnages annexes. Quand Ă Michel Piccoli, lui aussi honorĂ© Ă Berlin pour ce rĂŽle, il Ă©clate de prestance dans sa compostions d'odieux charmant. Une Ă©trange affaire est un bon film psychologique sur le monde de l'entreprise et du travail en gĂ©nĂ©ral. C'est l'histoire d'un assistant de chef de service de la publicitĂ© qui est au placard. Il ne passe rien pour eux. L'assistant, Louis, en a perdu toute motivation, malgrĂ© les idĂ©es qu'il a et dont il discute avec sa femme et confidente, Nathalie, le soir en rentrant du boulot. Jusqu'au jour oĂč un nouveau patron arrive. Il est trĂšs spĂ©cial et affublĂ© de 2 bras droits trĂšs spĂ©ciaux aussi. Il va alors naĂźtre une espĂšce de relation bizarre entre eux 4, le film et lâatmosphĂšre du film se construit lĂ -dessus. Louis change du tout au tout, il a du boulot, il est occupĂ©, trop des fois et ça dĂ©borde sur sa vie privĂ©e. Il passe d'une extrĂȘme Ă l'autre. Le film est trĂšs bien fait, cela aurait mĂ©ritĂ© peut ĂȘtre un peu plus de matiĂšre et une fin un peu plus construite mais cela reste un bon film d'un revisionnage en hommage Ă M. Piccoli, je ne mettrais plus que 3 Ă©toiles, l'emprise imposĂ©e par Piccoli sur le jeune Louis Coline est le coeur du film, et cet aspect psychologique est trĂšs bien relatĂ©, nĂ©anmoins le film s'essouffle un tout petit peu vers la fin. Ce film est envoutant, envoutant dans le mauvais sens du une spirale infernale vers l'enfer de la relation entre un pervers narcissique mĂ©galomane et un jeune ambitieux en recherche d'une figure Magnifique d'interprĂ©tation. Les acteurs sont d'une justesse surprenante. Piccoli est au sommet de son 3,75/4Mise en scĂšne 1,75/2Montage 0,75/1Musique 1/2Photo/effets 1,75/2Casting 2/2Jeux d'acteurs 1/1Coup de coeur 5,5/6Total 17/20 Je ne dirais pas comme d'autres qu'il s'agit du meilleur film de Granier-Deferre je lui prĂ©fĂšre Adieu Poulet, mais ce film crĂ©e une ambiance profondĂ©ment malsaine et nous fait rĂ©flĂ©chir de façon mĂ©taphorique sur les perversitĂ©s du monde de l'entreprise. C'est grĂące Ă cette approche mĂ©taphorique que le discours Ă©minemment politique passe bien. DĂ©noncer ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de façon directe serait pĂ©nible. LĂ on navigue presque dans un rĂȘve qui nous mĂšne par l'absurde Ă mieux saisir l'ambivalence des relations de travail dans un contexte oĂč l'humain est caressĂ© dans le sens du poil afin de mieux le le grand Michel Piccoli et la belle prestation de GĂ©rard Lanvin, parfait de lĂąchetĂ©, ainsi que de Nathalie Baye, la prestation de Jean-François Balmer Ă l'Ă©poque encore mal reconnu et surtout celle de Jean-Pierre Kalfon, plus fou encore qu'en d'autres occasion, donnent au film une Ă©paisseur psychologique et accroĂźt le malaise si salutaire lorsque l'on aborde certains sujets. Ce film est timide un de ceux sur lesquels vous tomberez par une nuit d'insomnie sur une obscure chaĂźne de tĂ©lĂ©vision. Et vous vous trouverez attirĂ© par son ambiance et ses personnages maladroits vĂ©rifiez la performance de Jean Pierre Kalfon qui est Ă©tonnante ici. En vĂ©ritĂ© Une Ă©trange affaire est un chef-d'Ćuvre Ă©trange et je n'ai pas honte de dire qu'il aurait pu ĂȘtre un film de Kubrick dans la façon dont il dĂ©peint extrĂȘmement prĂ©cisĂ©ment la relation entre un roi et sa cour et le comportement des disciples de la cour Ă l'esprit tordu et comment cette relation peut fonctionner aujourd'hui dans une dĂ©mocratie. Piccoli est Ă son meilleur de mĂȘme que Balmer et Kalfon deux acteurs français trĂšs sous-utilisĂ©s et c'est probablement le meilleur film de Lanvin si vous ĂȘtes un de ses fan. Le film est cruel et montre avec quelle facilitĂ© un homme peut se faire tordre le cou que ce soit par un PDG ou dans le contexte d'une grande entreprise ou par n'importe qui Ă n'importe quel niveau supĂ©rieur et combien les moyens Ă utiliser sont faibles et bon marchĂ©. En cette nuit d'insomnie essayez de rester Ă©veillĂ© regardez le et vous ne le regretterez pas... Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
LĂtrange Affaire AngĂ©lica - ScĂ©nario du film Une nuit, Isaac, jeune photographe et locataire de la pension de Dona Rosa Ă RĂ©gua, est appelĂ© d'urgence par une riche famille afin de faire le