Retrouveztoutes les séances disponibles pour le film Une étrange affaire réalisé par Pierre Granier-Deferre. AlloCiné Ex. : Dune , James Bond 25 , Cruella
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Une Ă©trange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus rĂ©centes Critiques les plus utiles Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Un drame psychologique qui ne fait pas forcĂ©ment dans la finesse mais qui frappe fort et juste. Il est assez Ă©tonnant de dĂ©couvrir ce film, avec un G. Lanvin assez rare en jeune homme fanfaron et finalement complĂštement effacĂ©, subissant son destin et livrant au final une belle prestation, qui joue Ă  fond sur son cĂŽtĂ© Ă©corchĂ© vif sur le fil du rasoir. Il faut dire qu'en face, il a des cadors entre M. Piccoli qui rĂ©gale Ours d'argent Ă  Berlin, N. Baye magistrale CĂ©sar du meilleur 2nd rĂŽle fĂ©minin, Kalfon magistral et un Balmer qui rĂ©cite tranquillement sa partition. Chacun Ă©volue dans des rĂŽles pas si figĂ©s, proposant quelques belles nuances psychologiques dans ce film qui se suit bien, quand bien mĂȘme on perçoit un certain malaise au fur et Ă  mesure du film. La mise en scĂšne de P. Granier-Deferre est volontairement effacĂ©e, prĂ©fĂ©rant laissĂ© la place aux dialogues et aux acteurs. Un trĂšs bon film, au sujet intĂ©ressant les liens qu'on entretient avec nos supĂ©rieurs et plus gĂ©nĂ©ralement le travail, ses impacts sur la vie de couple, l'effacement de soi derriĂšre une personnalitĂ© plus forte avec des personnages troublants et complexes. TrĂšs bon film, qui Ă©vite la pose auteuriste et qui pourtant, reste hyper intĂ©ressant. D'autres critiques sur Un film Ă©trange, oĂč Michel Piccoli, joue les gourous, fascinant et manipulateur. Face Ă  lui, GĂ©rard Lanvin est trĂšs convainquant en employĂ© dĂ©vouĂ© corps et Ăąme. MystĂ©rieux et dĂ©rangeant. Une Ă©trange affaire est un bon film psychologique sur le monde de l'entreprise et du travail en gĂ©nĂ©ral. C'est l'histoire d'un assistant de chef de service de la publicitĂ© qui est au placard. Il ne passe rien pour eux. L'assistant, Louis, en a perdu toute motivation, malgrĂ© les idĂ©es qu'il a et dont il discute avec sa femme et confidente, Nathalie, le soir en rentrant du boulot. Jusqu'au jour oĂč un nouveau patron arrive. Il est trĂšs spĂ©cial et affublĂ© de 2 bras droits trĂšs spĂ©ciaux aussi. Il va alors naĂźtre une espĂšce de relation bizarre entre eux 4, le film et l’atmosphĂšre du film se construit lĂ -dessus. Louis change du tout au tout, il a du boulot, il est occupĂ©, trop des fois et ça dĂ©borde sur sa vie privĂ©e. Il passe d'une extrĂȘme Ă  l'autre. Le film est trĂšs bien fait, cela aurait mĂ©ritĂ© peut ĂȘtre un peu plus de matiĂšre et une fin un peu plus construite mais cela reste un bon film d'un revisionnage en hommage Ă  M. Piccoli, je ne mettrais plus que 3 Ă©toiles, l'emprise imposĂ©e par Piccoli sur le jeune Louis Coline est le coeur du film, et cet aspect psychologique est trĂšs bien relatĂ©, nĂ©anmoins le film s'essouffle un tout petit peu vers la fin. Remarquablement portĂ© par Michel Piccoli, dans le rĂŽle d'un patron manipulateur et dominateur, et par GĂ©rard Lanvin, dans celui d'un employĂ© influençable se laissant dĂ©vorer de l'intĂ©rieur, ce film porte bien son titre tant il nous emmĂšne sur des chemins inattendus. Fable sur un monde du travail qui prive les individus de toute vie personnelle et sentimentale ? Histoire d'une dĂ©rive de type sectaire ? Certainement un peu des deux. Pierre Granier-Deferre parvient en tous cas Ă  crĂ©er avec talent une atmosphĂšre qui prend aux tripes et dont on ne sort pas totalement indemne. Une rĂ©ussite. Une oeuvre sur le pouvoir d'un ĂȘtre humain, sur la puissance aussi! Dans "Une Ăštrange affaire", le rĂšalisateur Pierre Granier-Deferre met l'accent sur une des nĂšvroses de notre Ăšpoque l'obsession de la rĂšussite professionnelle au dĂštriment de l'Ăšpanouissement personnel! il y a dans ce long-mĂštrage de 1981 un affrontement remarquable entre Michel Piccoli meneur d'homme manipulateur et GĂšrard Lanvin esclave consentant. Leur affrontement dans le film est fort intĂšressant car trĂšs actuel! Ces deux personnages ont des relations entre-eux assez ambiguĂ«s servant / maĂźtre, de gens qui sont soumis mais qui aiment ĂȘtre soumis Ă  celui qui aime dominer et qui exerce le pouvoir en abusant! Pour faire simple, c'est comme dĂšsosser un ĂȘtre humain jusqu'Ă  la moelle, le presser comme un vulgaire citron et puis repartir content pour aller presser un autre citron! Manageur, charmeur et dictateur, Piccoli va littĂšralement bouleverser la vie de Lanvin! Une mĂštamorphose qui n'ira pas sans drame! Entre les deux, Nathalie Baye, formidable, recevra pour sa composition de femme mariĂše son premier CĂšsar! Celui de la meilleure actrice dans un second rĂŽle! Quant Ă  Ariane LartĂšguy, son sex-appeal monstrueux opĂšre beaucoup mĂȘme si elle ne joue que quelques minutes dans le film! On s'Ăštonne que le cinĂšma français n'ait utilisĂš que trois fois cette attachante et magnifique comĂšdienne... j'ai bien apprĂ©ciĂ© ce film qui conte l'histoire d'un jeune publicitaire incarnĂ© par un trĂšs bon GĂ©rard Lanvin qui se fait peu Ă  peu aspirer, dominer puis avilir par un patron dominant, mĂ©prisant, davantage intĂ©ressĂ© par avoir des collabaorateurs littĂ©ralement Ă  sa botte que par le succĂšs de l'entreprise, jusqu'Ă  sa faire vraiment cirer lespompes et repasser les pantalons, s'inviter chez son collaborateur puis faire vivre celui-ci chez lui comme un escalve disponible pour tout et Ă  touet heure excellentisime Piccoli. Par expĂ©rience je sais que de tels patrons existent, comme existent des courtisans, qui voulant se fair ebien voir et monter dans la hiĂ©rarchioe rentrent par calcul dans leur jeu et s'y trouvent piĂšgĂ©s, piĂ©tinĂ©s, puis jetĂ©s ayant eux mĂȘmes finis par accepter le mĂ©pris qu'ils inspirent et c'est ce processus que le film de Granier deferre dĂ©crit film rappelle un peu "le diable s'habille en Prada", en beaucoup plus noir et bien moins pĂ©tillant, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que dans ce film la Directrice sait dĂ©tecter les vrais talents et les faire Ă©merger pour lui succĂ©der. Une petite immersion en France des 80' dans la "bande Ă  Bertrand" et dans la vie de Louis. On se rĂ©gale quand on est amateur du genre, et mĂȘme sans on ne peut qu’apprĂ©cier le trĂšs bon jeu et le charisme de Michel Piccoli, ainsi que l'interprĂ©tation de Lanvin ou mĂȘme des 2nd rĂŽles. Un film habile pour un sujet toujours d'actualitĂ© sur l’ascendant psychologique ou encore le monde du travail. Dommage que la fin nous laisse sur notre faim. Excellent film, Michel Piccoli faisant la preuve de sa virtuosite, que dire, de son genie dans ce role de patron cynique et manipulateur, seconds roles egalement remarquables. J'ai adore Viens de voir ce petit chef d'oeuvre mĂ©connu du cinĂ© français dĂ©but 80 avec un Piccoli dans la quintessence de ses rĂŽles de malsain antipathique comme il en a tant jouĂ© mais jamais de maniĂšre aussi efficace, autant au service d'un personnage et d'une histoire, ici en l'occurrence une histoire de pĂšre de substitution. La sĂ©quence oĂč Piccoli appelle Louis alors qu'il est nu dans la salle de bain est glaçante, extrĂȘmement malsaine, tellement elle renvoie Ă  la situation de Louis qui s'est affaibli au point de perdre sa fiancĂ©, abandonner toute intimitĂ© pour se retrouver avec celle de son patron cul nu qui, de surcroit dans cette incroyable scĂšne, lui reproche de lui avoir menti sur la mort de son pĂšre. Balmer et Kalfon nous mettent d'emblĂ©e absolument mal Ă  l'aise avec leur rire en coin et leur complicitĂ© dĂ©rangeante et ça devient un rĂ©gal de rĂŽles secondaires de voir ses deux tronches du cinĂ©ma français littĂ©ralement "PiccoliĂŻsĂ©", dĂ©jĂ  - avant Louis - vampirisĂ© par le personage de Bertrand Mahler. J'ajoute un formidable texte dans la bouche de Piccoli dont quasiment chaque phrase nous donne envie de nous gratter le dos tellement elle instille en nous un inconfort. La tronche de Piccoli sortant de la voiture, vu du point de vue de Nathalie Baye qui en frisonne d'horreur rien qu'Ă  la vue de ce Diable est une autre image gravĂ©e dans mon cerveau aprĂšs cette premiĂšre vision. Seul regret, je trouve lĂ©gĂšrement trop hĂątif le dĂ©part de Nathalie Baye, et la fin est un peu lĂąche. Le film repose avant tout sur un subtil trio avec un personnage fascinant interprĂ©tĂ© avec puissance et rigueur par le grand Piccoli enchaĂźnant les films Ă  cette pĂ©riode. Le couple Lanvin/Baye touchĂ© par ce personnage charismatique est une rĂ©ussite CĂ©sar pour Baye et Deferre signe ici une histoire assez moderne et d'ailleurs l'un de ses meilleurs films avec Ă©videmment "Le chat". un scĂ©nario original sur le thĂȘme de la manipulation et de l'assujetissement d'un petit cadre ambitieux, assez dĂ©licat car si on n'entre pas dans le film on peut rapidement dĂ©crocher mais la rĂ©alisation est bonne et l'interprĂ©tation de Piccoli Ă©norme. Le meilleur film d'un excellent artisan du cinĂ©ma français. Magistralement Ă©crit et interprĂȘtĂ©, cette ETRANGE AFFAIRE nous plonge dans les enfers de la manipulation et de la fascination. OĂč comment travail et ambition alliĂšnent jusqu'Ă  la destruction un cadre moyen GĂ©rard Lanvin dans l'un de ses meilleurs rĂŽles. Grinçant et sarcastique, le ton dĂ©callĂ© introduit le trouble dans un univers sage, et ose dans la derniĂšre partie de vraies scĂšnes profondĂ©ment malsaines, oĂč, nu, le Gourou se mesure Ă  sa victime consentante Ă  l'intimitĂ© dĂ©truite. Ames damnĂ©es, Jean François Balmer et Jean Pierre Kalfon se surpassent. Quant Ă  Piccoli, magistral, exceptionnel, il trouve lĂ  son rĂŽle le plus grand. Une trĂšs belle oeuvre, Ă  voir et Ă  revoir Sur un vague air de Claude Sautet, Pierre Granier-Deferre signe Une Ă©trange affaire» France, 1981. Dans le quotidien morne de Louis, jeune publicitaire GĂ©rard Lanvin, l’arrivĂ©e d’un prĂ©sident Michel Piccoli vient bousculer ses habitudes. De ce postulat, Granier-Deferre extrait un film plus profond qu’il n’y semble. Entre les plans aux allures de nature morte, le cinĂ©aste dĂ©veloppe l’intrigue d’un homme dont le travail devient pour lui plus intime que son couple. S’il en vient Ă  perdre sa fiancĂ©e, c’est qu’il devient moins rĂ©ticent au corps nu de son patron qui se rase qu’au corps dĂ©nudĂ© et excitant de sa femme. Ce qui, dans le film, fait sa profondeur, c’est le processus engagĂ© par le milieu du travail qui s’opĂšre comme un mystĂšre. L’interprĂ©tation, parfaite faut-il le dire, de Michel Piccoli renferme un dĂ©lire, une sorte d’hallucination. Son personnage apparaĂźt comme le messie d’un murmure, dont l’apparence ne se fait qu’aprĂšs en avoir tant parlĂ©. La curiositĂ© de son personnage s’accroit Ă  mesure que Louis se corrompt dans son mĂ©tier, perd la notion des valeurs et se plonge dans son Ɠuvre davantage que dans sa vie. Il y a dans la relation quasi-paternelle des deux hommes, une sorte de vampirisation. Plus le jeune publicitaire s’assujettit au volontĂ© du vieux patron, plus il s’affaiblit. Et une fois le travail pompĂ©, le patron disparait. De lui ne restera plus qu’un halo furtif dans un appartement vide. La pĂąle tiĂ©deur avec laquelle Granier-Deferre met en image ce monde oĂč les valeurs s’intervertissent voire s’écroulent ankylose quelque peu le film. La valeur politique de l’étrange affaire du film le soutient suffisamment. Mais c’est cette apparente nonchalence formelle qui obstrue l’Ɠuvre. Toutefois a qui sait percevoir le rapport moribond qui lie Louis Ă  son patron, Une Ă©trange affaire» saura rĂ©vĂ©ler sa vertu politique, peut-ĂȘtre avec plus de poĂ©sie qu’un film de Chabrol. analyse assez juste, et dĂ©primante, des rapports de domination dans notre sociĂ©tĂ©. Une petite merveille de psychologie ; Piccoli est souverain, flanquĂ© de ses deux collaborateurs Kalfon et Balmer, tous deux excellents ; Lanvin est trĂšs touchant, fascinĂ© par ce pĂšre de substitution aussi sĂ©duisant que pervers. Mon film prĂ©fĂ©rĂ©. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
Uneétrange affaire, un film de Pierre Granier-Deferre | Synopsis : Louis, jeune publicitaire, se voit confier de plus en plus de responsabilités par son nouveau directeur. A tel point que
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Formidable richesse thĂ©matique pour ce film qui est l'adaptation d'un roman de Jean-Marc Roberts, "Affaires Ă©trangĂšres". GĂ©rard Lanvin et Nathalie Baye y sont trĂšs bien, tandis que Michel Piccoli atteint un sommet dans sa carriĂšre, en patron-gourou, monstre d'ambiguĂŻtĂ© dĂ©stabilisante, de subtilitĂ© retorse, d'audace dĂ©sarmante, de perversitĂ© soyeuse, de mystĂšre inquiĂ©tant... Le scĂ©nario est parfaitement construit autour de lui. Seule la rĂ©alisation est sans surprise, hĂ©las. Ce qui n'empĂȘche pas l'ensemble de marquer fortement l'esprit. Pierre Granier-Deferre rĂ©alise une direction d'acteurs et une mise en scĂšne sans faille pour cette ComĂ©die dramatique Ă  la progression traumatique constante. La noirceur psychologique est tellement bien montrĂ©e qu'elle en devient difficilement supportable. Si le scĂ©nario donne une ambiance malsaine au film, la rĂ©alisation nous propose fort heureusement un casting de choix il nous offre une belle composition de GĂ©rard Lanvin, et une trĂšs belle prestation de Nathalie Baye Ă  juste titre CĂ©sarisĂ©e pour ce second rĂŽle. Jean-Pierre Kalfon et Jean-François Balmer ne dĂ©mĂ©ritent pas non plus, dans cette liste de remarquables personnages annexes. Quand Ă  Michel Piccoli, lui aussi honorĂ© Ă  Berlin pour ce rĂŽle, il Ă©clate de prestance dans sa compostions d'odieux charmant. Je ne dirais pas comme d'autres qu'il s'agit du meilleur film de Granier-Deferre je lui prĂ©fĂšre Adieu Poulet, mais ce film crĂ©e une ambiance profondĂ©ment malsaine et nous fait rĂ©flĂ©chir de façon mĂ©taphorique sur les perversitĂ©s du monde de l'entreprise. C'est grĂące Ă  cette approche mĂ©taphorique que le discours Ă©minemment politique passe bien. DĂ©noncer ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de façon directe serait pĂ©nible. LĂ  on navigue presque dans un rĂȘve qui nous mĂšne par l'absurde Ă  mieux saisir l'ambivalence des relations de travail dans un contexte oĂč l'humain est caressĂ© dans le sens du poil afin de mieux le le grand Michel Piccoli et la belle prestation de GĂ©rard Lanvin, parfait de lĂąchetĂ©, ainsi que de Nathalie Baye, la prestation de Jean-François Balmer Ă  l'Ă©poque encore mal reconnu et surtout celle de Jean-Pierre Kalfon, plus fou encore qu'en d'autres occasion, donnent au film une Ă©paisseur psychologique et accroĂźt le malaise si salutaire lorsque l'on aborde certains sujets. Osons le dire ce film a beaucoup vieilli. Certes, il ne cache rien, jusqu'Ă  la caricature, de ce que peuvent ĂȘtre les relations maitre esclave dans une entreprise mais la rĂ©alisation est vraiment molle et l'interprĂ©tation pas franchement satisfaisante, Ă  l'exception de Jean-Pierre Kalfon. J’avais vu ce film au cinĂ©ma Ă  sa sortie
 Et il Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©rangeant. Quarante ans plus tard - il vient de repasser Ă  l'occasion du dĂ©cĂšs de Michel Piccoli -, on se rend compte qu’il fallait le voir comme une anticipation, une mise en garde. On est en 81. La crise est lĂ  depuis moins de dix ans, ses consĂ©quences sociales sont prĂ©sentes mais on se laisse encore bercer par un discours politique et metteur en scĂšne avaient cependant trĂšs bien perçu, analysĂ© et montrĂ© la nature des choses qui allaient se mettre en place dans les entreprises au cours des annĂ©es suivantes et qui allaient conduire aux drames compĂ©titivitĂ© pour la compĂ©titivitĂ©, paternalisme malsain, harcĂšlement moral on y Ă©voque le suicide de salariĂ©s virĂ©s..., manipulation, cynisme dĂ©sinvolture et jugements Ă©mis par Jean-Pierre Kalfon, dĂ©shumanisation, dĂ©stabilisation permanente et nĂ©gation du libre arbitre "On est bien d'accord vous et moi ?", nĂ©gation de la vie privĂ©e ça, pas besoin de le dĂ©crire, c'est tellement Ă©vident, stĂ©rilisation du travail "On vend mieux les choses qu'on ne connaĂźt pas", la scĂšne du ventilateur du ventilateur en panne pour dire que ce n'est pas la production qui compte - on s'en moque, c'est une pĂ©ripĂ©tie qui se gĂšre avec le service client -, mais les rapports de pouvoir
 Tout y est ! On se demande mĂȘme si le patronat n'a pas pris le personnage de Malher au pied de la lettre pour l’imiter Ă  l'envi. VoilĂ  avant tout une Ă©trange ambiance, créée par la relation entre un nouveau patron sorti de nulle part et un chef de pub sans envergure. Le premier vampirise la vie d'un homme sans pĂšre dans une fable pas vraiment politique. VoilĂ  une belle occasion de revoir un Piccoli magistral et Ă  l'aise dans les situations les plus saugrenues, et une jeune Nathalie Baye touchante aux cotĂ©s d'un GĂ©rard Lanvin perdu. Un sentiment Ă©trange envahit le spectateur- pourquoi ces deux collaborateurs zĂ©lĂ©s autour d'un patron glacial-, au final le manque d'explications rationnelles et de conclusion ne correspondent-elles pas Ă  des situations parfois vĂ©cues dans la vraie vie? TV2 -mai 2020 L'employĂ© fascinĂ© par le patron. AttirĂ© par son pouvoir?Je n'y perçois pourtant peu de soumission. C'est peut-ĂȘtre justement ce jeu sournois de domination qui semble anodin et qui agit en sous-main film francais "social" typique d'une certaine epoque qui a tres mal vielli, dont tous les personnages sont des caricatures improbables. Le realisateur et le scenariste ne connaissent absolument pas le monde de l'entreprise, mais cela ne les empechent pas de nous assomer de leur cynisme, leur mepris et leur suffisance. Picolli joue un acteur de cinema, pas un chef d'entreprise, dont le role et le succes vient de sa capacite a faire travailler les gens ensemble. Le realisateur confond le CEO et le membre du Conseil d'Administration, ce qui confirme sa meconnaissance du sujet. Mais c'etait une epoque ou il etait de bon ton pour les pseudo intellos genre Liberation, de taper sur les cadres des entreprises, sachant que la majorite de ces "elites" vivaient des subventions et des aides payees par ces cadres qu'ils meprisaient. Lanvin et Baye sont lisses et soporiphiques. Film insupportable par son propos, sa betise, ses dialogues et ses situations tellement cliches. Les personnages sont tellement invraisemblabes, qu'il n'a rien a tirer de ce type de film. Film qui s'est pris un petit coup de vieux il faut bien le reconnaĂźtre. Alors certes, les acteurs sont bons sauf Nathalie Baye qui tape sur les nerfs quoi qu'elle fasse !, certes certaines scĂšnes sont prenantes et fascinantes mais dans l'ensemble c'est un peu mou du genou et on s'ennuie un peu malgrĂ© la manipulation qu'exerce le patron de Louis. Je suis content de l'avoir vu mais j'espĂ©rais un peu mieux. Dommage ! Un film Ă©trange sur la soumission d'un serf GĂ©rard Lanvin l'employĂ© Ă  son seigneur Michel Piccoli le patron. Docile, serviable, fidĂšle, le serf travaille le dimanche, la nuit et loge son seigneur dans son deux piĂšces lorsque le 600 mÂČ de son maĂźtre est en travaux. Et si la femme du serf rouspĂšte, il lui dit de la fermer. Son seigneur est si gentil, si bon avec lui, il est Ă  la fois son mentor et son nouveau malsain et sinistre, le film a le mĂ©rite de prĂ©figurer les nouveaux rapports de servage entre les travailleurs et leur patron qui sont devenus chose courante de nos jours sous un peu de vernis et plus ou moins d'hypocrisie des deux parties, un contrat tacite dĂ©sormais bien Ă©tant, si les acteurs sont excellents, la mise en scĂšne sans relief, la langueur monotone, les longueurs inutiles entraĂźnent un effet de rĂ©pĂ©tition dĂ©sagrĂ©able, car c'est toujours la mĂȘme chose le serf est au garde-Ă -vous et se languit mĂȘme de son maĂźtre lorsqu'il n'est plus lĂ . On dirait un film sur des malades mentaux, un asile Ă  ciel ouvert et un dĂ©lire Ă  film d'une mollesse sans Ă©quivoque se borne Ă  ressasser les mĂȘmes mĂ©caniques jusqu'au dĂ©goĂ»t et jusqu'Ă  sa fin absurde qui n'en est pas une. Etrange assurĂ©ment, intĂ©ressant aucunement. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
ScĂšnesde tournage de "Une Ă©trange affaire" avec GĂ©rard LANVIN, Nathalie BAYE, Michel PICCOLI. Interviews de GĂ©rard LANVIN et de Pierre GRANIER DEFERRE. Producteur / co-producteur. France RĂ©gions 3 Lille. GĂ©nĂ©rique. Journaliste : GĂ©rard Dupagny Participants : Pierre Granier Deferre , GĂ©rard Lanvin. Descripteur (s) ï»żFilm inconfortable qui dĂ©nonce le management moderne, Une Ă©trange affaire est un drame troublant qui bouscule les certitudes du spectateur. Les acteurs y sont tous formidables. Synopsis Bertrand Malair, un homme autoritaire, Ă©nigmatique et charmeur, prend en main les magasins oĂč vĂ©gĂšte Louis. Il lui confie la rĂ©organisation du service publicitĂ©. DĂšs lors, Louis se voue corps et Ăąme Ă  son nouveau patron, dĂ©laissant sa femme qui le quitte bientĂŽt
 Une plongĂ©e dans le milieu de l’entreprise moderne Critique MĂȘme si Le toubib 1979 a attirĂ© plus de 1,7 million de spectateurs dans les salles, le long-mĂ©trage n’a pas laissĂ© une trace impĂ©rissable dans les mĂ©moires. Pierre Granier-Deferre opte alors pour ce qu’il sait faire de mieux adapter des romans contemporains sur grand Ă©cran. Il s’empare en 1981 du prix Renaudot de l’annĂ©e 1979, Ă  savoir Affaires Ă©trangĂšres de Jean-Marc Roberts. Pour Ă©crire le script, il s’entoure de l’auteur, mais aussi de Christopher Frank, Ă©crivain et scĂ©nariste renommĂ©, spĂ©cialisĂ© dans les ambiances torves et les personnages troubles. Le trio parvient Ă  trouver un Ă©quilibre parfait entre dĂ©nonciation sociĂ©tale et Ă©tude de caractĂšres. Effectivement, Une Ă©trange affaire dĂ©crit par le menu un nouveau type de management venu tout droit des Etats-Unis et que connaĂźt parfaitement Jean-Marc Roberts dont le pĂšre dirigeait un grand magasin Ă  Los Angeles. Le patron incarnĂ© avec beaucoup d’ambiguĂŻtĂ© par l’excellent Michel Piccoli brise effectivement la barriĂšre entre vie professionnelle et vie privĂ©e. Il ne cesse de solliciter ses collaborateurs Ă  n’importe quelle heure du jour et de la nuit, au prĂ©texte de souplesse dans la gestion du travail. Il n’hĂ©site pas Ă  relancer ses employĂ©s jusqu’à leur domicile, en confondant fonction patronale et amitiĂ©. Un petit traitĂ© de la servitude volontaire Les auteurs alertent donc dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 80 sur cette tendance qui s’est ensuite largement dĂ©veloppĂ©e dans le monde capitaliste. Il s’agit ici du volet sociĂ©tal du long-mĂ©trage. Mais celui-ci se double d’un autre versant, plus intime, concernant le personnage interprĂ©tĂ© avec beaucoup de nuances par un GĂ©rard Lanvin en contre-emploi total. Alors que l’acteur dĂ©gage une certaine force de caractĂšre, il joue ici un petit employĂ© de bureau qui, pour devenir quelqu’un au sein de l’entreprise, accepte de n’ĂȘtre plus qu’un larbin. Il fallait d’ailleurs oser conserver cette structure narrative contre-intuitive et peu commerciale. Effectivement, le spectateur n’attend qu’une chose que le personnage finisse par se rĂ©volter contre ce patron trop intrusif et qui met en pĂ©ril son couple. Pourtant, Une Ă©trange affaire propose l’inverse et devient donc un petit traitĂ© de la servitude volontaire », comme l’aurait si bien dit La BoĂ©tie. Le jeune salariĂ©, non seulement ne se rĂ©volte qu’en rĂȘve, mais finit par se dissoudre progressivement dans cette quĂȘte perpĂ©tuelle du pĂšre. Il se choisit une figure d’autoritĂ© en fuite permanente et dĂ©finitivement insaisissable, d’oĂč un Ă©chec programmĂ© d’avance. La fin du long-mĂ©trage, terriblement dĂ©ceptive, ne pouvait rĂ©pondre aux attentes du spectateur, mais s’avĂšre en rĂ©alitĂ© plus pertinente ainsi. Un malaise persistant grĂące Ă  une interprĂ©tation de premier choix PortĂ© par d’excellents acteurs qui crĂ©ent un vrai malaise on aime beaucoup la prestation de Jean-Pierre Kalfon, Une Ă©trange affaire permet de recomposer le couple GĂ©rard Lanvin – Nathalie Baye aprĂšs Une semaine de vacances Tavernier, 1980. Cette fois-ci pourtant, le spectateur sent comme un Ă©lĂ©ment dysfonctionnel dans ce couple mal assorti oĂč Nathalie Baye incarne une jeune femme brillante sur le plan intellectuel, tandis que son conjoint n’est qu’un jeune homme immature. Il n’en faudra pas plus pour lĂ©zarder leur relation. Sorti au mois de dĂ©cembre 1981, Une Ă©trange affaire n’a pas dĂ©placĂ© les foules. Si le film obtient un succĂšs d’estime sur Paris 306 471 entrĂ©es, il ne parvient qu’à doubler ce chiffre sur la province total de 677 030 spectateurs, preuve du manque d’intĂ©rĂȘt pour un sujet trĂšs urbain. Des rĂ©compenses mĂ©ritĂ©es Pourtant, le long-mĂ©trage a obtenu une vraie reconnaissance de la part des critiques, gĂ©nĂ©ralement dures avec Granier-Deferre. Le film a obtenu ainsi le Prix Louis-Delluc en 1981, puis un CĂ©sar de la Meilleur actrice dans un second rĂŽle pour Nathalie Baye, ainsi qu’un Ours d’argent Ă  Berlin pour Michel Piccoli et le Prix Jean Gabin pour GĂ©rard Lanvin, preuve de l’impact positif du film. En l’état, il s’agit bien de l’un des meilleurs films de son rĂ©alisateur qui, d’ailleurs, adaptera de nouveau Jean-Marc Roberts peu de temps aprĂšs avec L’ami de Vincent 1983. Critique de Virgile Dumez Les sorties de la semaine du 23 dĂ©cembre 1981 Voir le film en VOD © 1981 StudioCanal Image / Affiche Vincent Chaix © ADAGP Paris, 2020. Tous droits rĂ©servĂ©s. Aubout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? Marie Drucker, avec le criminologue Alain Bauer, revient sur quelques affaires classĂ©es, rĂ©putĂ©es insolubles, qui ont parfois rĂ©sistĂ© prĂšs de 50 ans Ă  la tĂ©nacitĂ© des enquĂȘteurs. Au bout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Photos Musique Secrets de tournage RĂ©compenses Films similaires note moyenne 3,5 315 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCinĂ© Votre avis sur Une Ă©trange affaire ? 30 critiques spectateurs 5 4 critiques 4 12 critiques 3 8 critiques 2 4 critiques 1 1 critique 0 1 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus rĂ©centes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnĂ©s Osons le dire ce film a beaucoup vieilli. Certes, il ne cache rien, jusqu'Ă  la caricature, de ce que peuvent ĂȘtre les relations maitre esclave dans une entreprise mais la rĂ©alisation est vraiment molle et l'interprĂ©tation pas franchement satisfaisante, Ă  l'exception de Jean-Pierre Kalfon. Excellent film, Michel Piccoli faisant la preuve de sa virtuosite, que dire, de son genie dans ce role de patron cynique et manipulateur, seconds roles egalement remarquables. J'ai adore Un film Ă©trange sur la soumission d'un serf GĂ©rard Lanvin l'employĂ© Ă  son seigneur Michel Piccoli le patron. Docile, serviable, fidĂšle, le serf travaille le dimanche, la nuit et loge son seigneur dans son deux piĂšces lorsque le 600 mÂČ de son maĂźtre est en travaux. Et si la femme du serf rouspĂšte, il lui dit de la fermer. Son seigneur est si gentil, si bon avec lui, il est Ă  la fois son mentor et son nouveau malsain et sinistre, le film a le mĂ©rite de prĂ©figurer les nouveaux rapports de servage entre les travailleurs et leur patron qui sont devenus chose courante de nos jours sous un peu de vernis et plus ou moins d'hypocrisie des deux parties, un contrat tacite dĂ©sormais bien Ă©tant, si les acteurs sont excellents, la mise en scĂšne sans relief, la langueur monotone, les longueurs inutiles entraĂźnent un effet de rĂ©pĂ©tition dĂ©sagrĂ©able, car c'est toujours la mĂȘme chose le serf est au garde-Ă -vous et se languit mĂȘme de son maĂźtre lorsqu'il n'est plus lĂ . On dirait un film sur des malades mentaux, un asile Ă  ciel ouvert et un dĂ©lire Ă  film d'une mollesse sans Ă©quivoque se borne Ă  ressasser les mĂȘmes mĂ©caniques jusqu'au dĂ©goĂ»t et jusqu'Ă  sa fin absurde qui n'en est pas une. Etrange assurĂ©ment, intĂ©ressant aucunement. J’avais vu ce film au cinĂ©ma Ă  sa sortie
 Et il Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©rangeant. Quarante ans plus tard - il vient de repasser Ă  l'occasion du dĂ©cĂšs de Michel Piccoli -, on se rend compte qu’il fallait le voir comme une anticipation, une mise en garde. On est en 81. La crise est lĂ  depuis moins de dix ans, ses consĂ©quences sociales sont prĂ©sentes mais on se laisse encore bercer par un discours politique et metteur en scĂšne avaient cependant trĂšs bien perçu, analysĂ© et montrĂ© la nature des choses qui allaient se mettre en place dans les entreprises au cours des annĂ©es suivantes et qui allaient conduire aux drames compĂ©titivitĂ© pour la compĂ©titivitĂ©, paternalisme malsain, harcĂšlement moral on y Ă©voque le suicide de salariĂ©s virĂ©s..., manipulation, cynisme dĂ©sinvolture et jugements Ă©mis par Jean-Pierre Kalfon, dĂ©shumanisation, dĂ©stabilisation permanente et nĂ©gation du libre arbitre "On est bien d'accord vous et moi ?", nĂ©gation de la vie privĂ©e ça, pas besoin de le dĂ©crire, c'est tellement Ă©vident, stĂ©rilisation du travail "On vend mieux les choses qu'on ne connaĂźt pas", la scĂšne du ventilateur du ventilateur en panne pour dire que ce n'est pas la production qui compte - on s'en moque, c'est une pĂ©ripĂ©tie qui se gĂšre avec le service client -, mais les rapports de pouvoir
 Tout y est ! On se demande mĂȘme si le patronat n'a pas pris le personnage de Malher au pied de la lettre pour l’imiter Ă  l'envi. Film qui s'est pris un petit coup de vieux il faut bien le reconnaĂźtre. Alors certes, les acteurs sont bons sauf Nathalie Baye qui tape sur les nerfs quoi qu'elle fasse !, certes certaines scĂšnes sont prenantes et fascinantes mais dans l'ensemble c'est un peu mou du genou et on s'ennuie un peu malgrĂ© la manipulation qu'exerce le patron de Louis. Je suis content de l'avoir vu mais j'espĂ©rais un peu mieux. Dommage ! Une Ă©trange affaire est un vieux film ennuyeux , normal c'est avec Michel Piccoli, qui avait le don de rendre tous les films ennuyeux encore plus seule emprise du film, pusique c'est le sujet, est l'emprise de l' rĂ©server aux personnes qui aiment s'ennuyer. L'employĂ© fascinĂ© par le patron. AttirĂ© par son pouvoir?Je n'y perçois pourtant peu de soumission. C'est peut-ĂȘtre justement ce jeu sournois de domination qui semble anodin et qui agit en sous-main TirĂ© du roman de Jean-Marc Roberts, un drame psychologique troublant qui dresse le rĂ©cit fascinant de la relation ambiguĂ« et malsaine entre un nouveau patron et son employĂ©, portĂ©e par l’excellente interprĂ©tation d'un Michel Piccoli en gourou tyrannique face Ă  GĂ©rard Lanvin parfait, bien secondĂ© par un casting sĂ©duisant. VoilĂ  avant tout une Ă©trange ambiance, créée par la relation entre un nouveau patron sorti de nulle part et un chef de pub sans envergure. Le premier vampirise la vie d'un homme sans pĂšre dans une fable pas vraiment politique. VoilĂ  une belle occasion de revoir un Piccoli magistral et Ă  l'aise dans les situations les plus saugrenues, et une jeune Nathalie Baye touchante aux cotĂ©s d'un GĂ©rard Lanvin perdu. Un sentiment Ă©trange envahit le spectateur- pourquoi ces deux collaborateurs zĂ©lĂ©s autour d'un patron glacial-, au final le manque d'explications rationnelles et de conclusion ne correspondent-elles pas Ă  des situations parfois vĂ©cues dans la vraie vie? TV2 -mai 2020 Encore trĂšs marquĂ© par la maniĂšre du cinĂ©ma français des annĂ©es 70, ce film de Granier-Deferre entretient une atmosphĂšre Ă©trange comme l'indique si justement son titre autour d'une relation patron-employĂ© finissant par devenir une espĂšce de relation pĂšre-fils des plus malsaines. Dans l'ensemble, les acteurs du film s'en sortent plutĂŽt bien, les finesses d'Ă©criture sont nombreuses, seul le style trĂšs feutrĂ© et lancinant de la mise en scĂšne accuse le poids des annĂ©es. D'autres, en ce temps-lĂ , en auraient tirĂ© la matiĂšre d'un polar efficace, mais cette comĂ©die dramatique tire quand mĂȘme son Ă©pingle du jeu. Pierre Granier-Deferre rĂ©alise une direction d'acteurs et une mise en scĂšne sans faille pour cette ComĂ©die dramatique Ă  la progression traumatique constante. La noirceur psychologique est tellement bien montrĂ©e qu'elle en devient difficilement supportable. Si le scĂ©nario donne une ambiance malsaine au film, la rĂ©alisation nous propose fort heureusement un casting de choix il nous offre une belle composition de GĂ©rard Lanvin, et une trĂšs belle prestation de Nathalie Baye Ă  juste titre CĂ©sarisĂ©e pour ce second rĂŽle. Jean-Pierre Kalfon et Jean-François Balmer ne dĂ©mĂ©ritent pas non plus, dans cette liste de remarquables personnages annexes. Quand Ă  Michel Piccoli, lui aussi honorĂ© Ă  Berlin pour ce rĂŽle, il Ă©clate de prestance dans sa compostions d'odieux charmant. Une Ă©trange affaire est un bon film psychologique sur le monde de l'entreprise et du travail en gĂ©nĂ©ral. C'est l'histoire d'un assistant de chef de service de la publicitĂ© qui est au placard. Il ne passe rien pour eux. L'assistant, Louis, en a perdu toute motivation, malgrĂ© les idĂ©es qu'il a et dont il discute avec sa femme et confidente, Nathalie, le soir en rentrant du boulot. Jusqu'au jour oĂč un nouveau patron arrive. Il est trĂšs spĂ©cial et affublĂ© de 2 bras droits trĂšs spĂ©ciaux aussi. Il va alors naĂźtre une espĂšce de relation bizarre entre eux 4, le film et l’atmosphĂšre du film se construit lĂ -dessus. Louis change du tout au tout, il a du boulot, il est occupĂ©, trop des fois et ça dĂ©borde sur sa vie privĂ©e. Il passe d'une extrĂȘme Ă  l'autre. Le film est trĂšs bien fait, cela aurait mĂ©ritĂ© peut ĂȘtre un peu plus de matiĂšre et une fin un peu plus construite mais cela reste un bon film d'un revisionnage en hommage Ă  M. Piccoli, je ne mettrais plus que 3 Ă©toiles, l'emprise imposĂ©e par Piccoli sur le jeune Louis Coline est le coeur du film, et cet aspect psychologique est trĂšs bien relatĂ©, nĂ©anmoins le film s'essouffle un tout petit peu vers la fin. Ce film est envoutant, envoutant dans le mauvais sens du une spirale infernale vers l'enfer de la relation entre un pervers narcissique mĂ©galomane et un jeune ambitieux en recherche d'une figure Magnifique d'interprĂ©tation. Les acteurs sont d'une justesse surprenante. Piccoli est au sommet de son 3,75/4Mise en scĂšne 1,75/2Montage 0,75/1Musique 1/2Photo/effets 1,75/2Casting 2/2Jeux d'acteurs 1/1Coup de coeur 5,5/6Total 17/20 Je ne dirais pas comme d'autres qu'il s'agit du meilleur film de Granier-Deferre je lui prĂ©fĂšre Adieu Poulet, mais ce film crĂ©e une ambiance profondĂ©ment malsaine et nous fait rĂ©flĂ©chir de façon mĂ©taphorique sur les perversitĂ©s du monde de l'entreprise. C'est grĂące Ă  cette approche mĂ©taphorique que le discours Ă©minemment politique passe bien. DĂ©noncer ces mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de façon directe serait pĂ©nible. LĂ  on navigue presque dans un rĂȘve qui nous mĂšne par l'absurde Ă  mieux saisir l'ambivalence des relations de travail dans un contexte oĂč l'humain est caressĂ© dans le sens du poil afin de mieux le le grand Michel Piccoli et la belle prestation de GĂ©rard Lanvin, parfait de lĂąchetĂ©, ainsi que de Nathalie Baye, la prestation de Jean-François Balmer Ă  l'Ă©poque encore mal reconnu et surtout celle de Jean-Pierre Kalfon, plus fou encore qu'en d'autres occasion, donnent au film une Ă©paisseur psychologique et accroĂźt le malaise si salutaire lorsque l'on aborde certains sujets. Ce film est timide un de ceux sur lesquels vous tomberez par une nuit d'insomnie sur une obscure chaĂźne de tĂ©lĂ©vision. Et vous vous trouverez attirĂ© par son ambiance et ses personnages maladroits vĂ©rifiez la performance de Jean Pierre Kalfon qui est Ă©tonnante ici. En vĂ©ritĂ© Une Ă©trange affaire est un chef-d'Ɠuvre Ă©trange et je n'ai pas honte de dire qu'il aurait pu ĂȘtre un film de Kubrick dans la façon dont il dĂ©peint extrĂȘmement prĂ©cisĂ©ment la relation entre un roi et sa cour et le comportement des disciples de la cour Ă  l'esprit tordu et comment cette relation peut fonctionner aujourd'hui dans une dĂ©mocratie. Piccoli est Ă  son meilleur de mĂȘme que Balmer et Kalfon deux acteurs français trĂšs sous-utilisĂ©s et c'est probablement le meilleur film de Lanvin si vous ĂȘtes un de ses fan. Le film est cruel et montre avec quelle facilitĂ© un homme peut se faire tordre le cou que ce soit par un PDG ou dans le contexte d'une grande entreprise ou par n'importe qui Ă  n'importe quel niveau supĂ©rieur et combien les moyens Ă  utiliser sont faibles et bon marchĂ©. En cette nuit d'insomnie essayez de rester Ă©veillĂ© regardez le et vous ne le regretterez pas... Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse
LÉtrange Affaire AngĂ©lica - ScĂ©nario du film Une nuit, Isaac, jeune photographe et locataire de la pension de Dona Rosa Ă  RĂ©gua, est appelĂ© d'urgence par une riche famille afin de faire le
Pierre Granier-Deferre France / 1981 D’aprĂšs le roman Affaires Ă©trangĂšres de Jean-Marc Roberts. Avec Michel Piccoli, GĂ©rard Lanvin, Nathalie Baye, Jean-Pierre Kalfon. Un jeune publicitaire ambitieux entre dans le jeu de son nouveau patron, qui abuse de son dĂ©vouement, et se montre particuliĂšrement intrusif dans sa vie privĂ©e. GĂ©nĂ©rique RĂ©alisateur Pierre Granier-Deferre Assistants rĂ©alisateurs Jacques Santi, Antoine Alagille ScĂ©naristes Christopher Frank, Pierre Granier-Deferre, Jean-Marc Roberts Auteur de l'oeuvre originale Jean-Marc Roberts d'aprĂšs le roman "Affaires Ă©trangĂšres" Dialoguiste Christopher Frank SociĂ©tĂ©s de production Sara Films Paris, Films A2 Paris Producteur Alain Sarde Directeur de production GĂ©rard Gaultier Distributeur d'origine Parafrance Directeur de la photographie Étienne Becker Cadreur Jean Harnois IngĂ©nieur du son Guillaume Sciama Mixeur Claude Villand Compositeur de la musique originale Philippe Sarde DĂ©corateur Dominique AndrĂ© Costumier Fanny Jakubowicz Maquilleur Eric Muller Monteur Isabel GarcĂ­a de Herreros Script Jacqueline Gaveau RĂ©gisseur Marc Angelo Directeur de casting Dominique Besnehard Photographe de plateau LĂ©onard deRaemy InterprĂštes Michel Piccoli Bertrand Malair, GĂ©rard Lanvin Louis Coline, Nathalie Baye Nina Coline, Jean-Pierre Kalfon François Lingre, Jean-François Balmer Paul Belais, Pierre MichaĂ«l GĂ©rard Doutre, Dominique Blanchar la mĂšre de Louis, Madeleine Cheminat Yvette, la grand-mĂšre de Louis, Victor Garrivier Robert, le pĂšre de Nina, Christian Pereira Etienne, Sophie Deschamps Sophie, Humbert Balsan Jean-Loup, Ariane LartĂ©guy SalomĂ©, Suzy Rambaud Mademoiselle PrĂ©, Nicolas Vogel RenĂ©, Jacques Boudet Monsieur Blain, Dominique Zardi Gruault, Kathy Kriegel VĂ©ronique, AndrĂ© Chaumeau un employĂ© du magasin, Christophe Odent un collĂšgue de Louis, Jean-Marc Roberts un joueur de cartes, Jacques Santi un joueur de cartes, Elisabeth Catroux une joueuse de cartes, Dominique Lablanche la jeune fille au cafĂ©, Philippe Roussel un employĂ© du cafĂ©, Jean-Paul Solal un employĂ© au cafĂ©, Joseph Niombi un spectateur au magasin, Jean deTrĂ©gomain un spectateur au magasin, Pierre Gatineau, Yves Morgan-Jones, Anne SĂ©rard, Georges TĂ©ran
. 311 396 64 226 67 360 341 396

une étrange affaire fin du film