Une nouvelle vidéo montrant des militaires à l’air féroce casser des parpaings avec des coups de pied au ralenti et leurs poings nus est la dernière démonstration de force en date dans la montée en puissance de l’armée nord-coréenne”, écrit The Telegraph. Ce clip de propagande, qui met en scène “des soldats torse nu réalisant des scènes de combat
C’est avant de partir en opération extérieure que les soldats acquièrent les gestes qui sauvent. La préparation opérationnelle au sauvetage au combat, c’est pour tous les combattants le minimum vital pour rester opérationnel. Voici comment ça se passe, en vidéo !Dans ce reportage vidéo, on va pouvoir suivre les soldats du 8ème RPIMa au cours de leur préparation opérationnelle au sauvetage de combat. Mais au-delà de la mise en œuvre de gestes de secourisme, cette opération doit intégrer des conditions militaires d’engagement Le travail de l’unité qui a été prise à partie, explique un officier du 8ème RPIMa, c’est d’abord de sécuriser la zone et de s’assurer qu’on ne va pas appliquer de tirs supplémentaires c’est le syndrome du sur-accident »…Pour ces militaires engagés sur le terrain, les gestes qui sauvent ainsi que l’extraction des blessés s’opèrent en tenant compte d’impératifs tactiques et des règles d’engagement. Pour les forces adverses, faire des blessés est une meilleure opportunité que de tuer des soldats d’une unité au combat les cris et les appels à l’aide, l’arrivée des secours et la prise en charge de ces personnels touchés sont susceptibles de créer une situation de panique et mobilise en tout cas l’ensemble des effectifs en opération, plus tous les personnels médicaux et de soutien. Le sauvetage au combat réclame donc un grand professionnalisme de la part des soldats, afin d’éviter de retarder le déroulement de l’opération L’intégralité des personnel est formée SC1 sauvetage au combat niveau 1, et ensuite dans chaque compagnie vous avez 1 auxiliaire sanitaire par section, plus 1 supplémentaire pour la compagnie ».Dans cette vidéo, on voit la simulation d’une embuscade depuis la prise à partie d’une section jusqu’à l’évacuation de 2 blessés en camion militaire. Les soldats blessés sont en réalité grimés, et ils sont pris en charge après avoir simulé une blessure par balles ou par le souffle d’une explosion. On observe les gestes tactiques et de sauvetage effectués par des soldats de la section, ainsi que par les auxiliaires sanitaires présents sur le terrain On est là pour faire le pont entre le terrain et le médecin, et produire des gestes qui ne sont pas forcément à la portée de tout combattant, explique un auxiliaire sanitaire du 8ème RPIMa, car ils ont déjà suffisamment de choses à savoir de leur côté ». Commentez cet article, ou faites un rétrolien depuis votre propre blog.
Vued'ensemble de l'équipement de Zolotiy, soldat des forces spéciales ukrainiennes. (Thibault Lefèvre) Une mission réussie, menée sans états d’âme même s'il y a des moments où rien ne
Publié le 24/08/2022 2221 France 2 Article rédigé par Moscou mène actuellement une campagne pour renforcer ses troupes. En six mois, il y a eu beaucoup de pertes humaines. Six mois après le début de ce qu’elle appelle "l’opération militaire spéciale", trouver de nouveaux soldats est un défi de taille pour l’armée russe. Dans un immense forum militaire près de Moscou, aux côtés des chars alignés et des fusils d’assaut, les bureaux de recrutement sont à pied d’œuvre. Mourad Tsokholov n’a que 17 ans, mais il souhaite déjà s’engager. "Je veux protéger mon pays natal, peu importe que ce soit dangereux ou non", témoigne le candidat à l’armée russe. Pour convaincre les futures recrues, l’argument patriotique n’est pas le seul utilisé par l’armée russe. En opération, un soldat peut gagner plus de 3 000 euros par mois, c’est quatre fois le salaire moyen. Moscou aurait des difficultés à recruter. Si la Russie ne communique pas sur les pertes humaines, il lui faut remplacer les soldats tués, blessés ou fait prisonniers. Pour l’heure, Vladimir Poutine refuse de lancer une mobilisation générale. Des détenus russes seraient également appelés à combattre sur le front ukrainien. Les sujets du JT JT de 20h du mercredi 24 août 2022 Énergie bientôt la fin du bouclier tarifaire Pouvoir d’achat l’inflation continue d’augmenter Logement le loyer des habitations énergivores est gelé Sécheresse les piscines privées dans le collimateur des politiques Sécheresse les eaux usées réutilisées en Espagne Sécheresse des vestiges historiques visibles grâce à l’assèchement des cours d’eau Guerre en Ukraine 15 personnes seraient décédées dans un bombardement Politique de récentes déclarations fracassantes pour Gérald Darmanin Coupe du monde 2022 des ouvriers expulsés du Qatar pour avoir demandé leurs salaires Pêche la saison de pêche du thon bat son plein en Bretagne Routes Margo Bastardo, une camionneuse star des réseaux sociaux Pakistan rencontre avec les Mohanas, le "peuple oiseau" À propos du JT L'équipe de la semaine Rédaction en chef Elsa Pallot Rédaction en chef-adjointe Sébastien Renout, Anne Poncinet, Arnaud Comte Responsable d’édition Delphine Moninot Joker Karine Baste L'équipe du week-end Rédaction en chef Franck Genauzeau Rédaction en chef-adjointe Irène Bénéfice, Willy Gouville, Jean-François Monier Responsable d’édition Jean-Louis Gaudin Joker Thomas Sotto Abonnement Newsletter le JT de 20h Tous les jours, recevez directement votre JT de 20H Abonnement Newsletter France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. articles sur le même thème Guerre en Ukraine quels sont les objectifs de la Russie vis-à-vis de la centrale nucléaire de Zaporijjia ? Guerre en Ukraine ce qu'il faut retenir de la journée du 27 août Monténégro des institutions visées par une importante cyberattaque, le Premier ministre appelle à l'aide internationale Méditerranée près de 270 migrants secourus par le navire humanitaire '"Ocean Viking" depuis jeudi Guerre en Ukraine ce que l'on sait de la situation dans la centrale nucléaire de Zaporijjia, déconnectée du réseau électrique durant quelques heures Vu d'Europe Franceinfo sélectionne chaque jour des contenus issus de médias audiovisuels publics européens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiés en anglais ou en français.
400 soldats de la paix sont tombés au champ de bataille en République démocratique du Congo. Ce chiffre constitue 10% du nombre global des casques bleus tués dans les missions de maintien de paix dans le monde ». Le directeur de la division de l’Information publique de la MONUSCO, Christophe Boulierac, l’a révélé mardi 17 mai 2022 au cours de la
Il a 12 ans et une bonne petite bouille d'ange. Sur les murs de sa chambre, à Lviv, Oleksa, un passionné de foot, avait accroché ses trésors des maillots signés par des footballeurs célèbres - celui de l'international ukrainien Marlos est le clou de sa collection - et des gants de gardien. En juillet, Oleksa repère l'appel de Kristina sur une plateforme de collecte de dons. La jeune femme veut offrir à l'armée un drone d'observation, dont les soldats ukrainiens ont tant besoin pour ajuster leurs tirs. Le gamin n'hésite pas il vend sa collection aux enchères. Grâce à lui, 3000 euros sont récupérés et Kristina a pu remettre le drone, acheté en Estonie, à Volodymyr Rashchuk, un chef de bataillon, avant qu'il ne reparte sur le front. Soldats, ministres et agriculteurs unis dans un même but"Que veux-tu faire plus tard ?" Il y a encore quelques mois, Oleksa aurait sans doute, comme tous les enfants du monde, répondu "footballeur". Aujourd'hui, il veut juste avoir droit à un avenir. Et pouvoir vivre libre dans son pays. Ce rêve, c'est, aussi, celui de notre courageux soldat, Volodymyr, un colosse de 35 ans qui a mis entre parenthèses sa carrière d'acteur pour prendre les armes dès le premier jour de la guerre. Ou de Kristina, qui tremble tous les jours pour ses parents, restés sous les bombardements russes dans la région de Donetsk elle l'a quittée en 2014 pour se réfugier à Kiev. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Des centres de réfugiés de Lviv, dans l'ouest, aux rues dévastées de Kharkiv, des champs fertiles de la région de Tchernihiv, au nord, aux cafés qui rouvrent leurs portes à Boutcha, la ville martyre que l'on parle avec un agriculteur, un soldat, un chef d'entreprise, un ministre, un informaticien, un bénévole d'une association humanitaire, un citoyen ordinaire ou le président Volodymyr Zelensky lui-même, partout se ressent cette même énergie, cette ferveur existentielle. Pour tous, un seul but défendre leur pays contre l'agresseur russe qui a décrété, en bafouant tous les droits humains, que 44 millions d'Ukrainiens, pourtant indépendants depuis trente et un ans, n'étaient pas souverains dans leur propre pays. Le 24 février, alors que les premiers chars russes s'approchaient de la capitale, tout un peuple s'est levé. A Soumy ou à Tchernihiv, des civils qui, quelques heures plus tôt, étaient encore boulanger ou avocat, s'enrôlent dans la défense territoriale pour prendre les armes. Dans la capitale, on creuse des tranchées, au milieu des tours et des parterres de fleurs. Les initiatives se multiplient. Chacun y met du sien. Mykhailo Fedorov, le jeune ministre du Numérique, lève une armée de 250 000 geeks chargés de cibler des sites stratégiques russes et de protéger le pays contre les cyberattaques. Dans une brasserie de Lviv, des bénévoles transforment 2000 bouteilles de bière en cocktails Molotov. Dans les églises, les mairies ou les bibliothèques, des femmes tissent des filets de camouflages et accueillent les millions de civils qui fuient les combats. A la campagne, des agriculteurs montent sur leurs tracteurs pour récupérer des chars russes abandonnés par manque d'essence. La révolution de Maïdan, naissance de la résistance D'où vient cette incroyable capacité de mobilisation ? Pour y répondre, il faut revenir à la fin 2013, avec la révolution de Maïdan contre le pouvoir prorusse de Viktor Ianoukovitch. Alors étudiant aux Etats-Unis, Yurko Didula rentre précipitamment en Ukraine pour participer au mouvement. "On a très vite compris que Ianoukovitch n'était qu'un instrument entre les mains de Moscou pour contrôler l'Ukraine", explique le jeune homme, qui crée à l'époque une association humanitaire pour aider à reconstruire des maisons détruites à l'est. "En novembre 2013, nous pensions que la société ukrainienne était devenue amorphe, que sa force avait disparu, comme si le fleuve Dniepr était soudainement devenu souterrain, se souvient le philosophe Constantin Sigov, professeur à l'académie Mohyla, à Kiev. Une semaine plus tard, un million de personnes se retrouvaient dans le froid glacé, tel un fleuve de solidarité, pour défendre ce qu'Emmanuel Levinas appelle notre 'entre nous', c'est-à-dire notre humanité." Et l'intellectuel de poursuivre "Un tel phénomène est invisible pour un dictateur, qui est incapable de prendre en compte la volonté des gens libres. Pour lui, c'est forcément l'étranger qui instrumentalise le peuple, et c'est bien là son point faible... Pourtant, c'est bien la défense de cet espace qui est la clef, aujourd'hui, de notre résistance." Malgré les craintes initiales, cet "entre nous" n'a pas succombé à la guerre. Au contraire, il en est sorti renforcé, chacun s'en étant senti dépositaire. Dans une station de métro de Kiev, le 8 mars 2022, la population se protège des bombardements russes sur la capitale ukrainienne. DIMITAR DILKOFF / STF / AFPLa prise de conscience militaire dans la population remonte aussi à environ huit ans, avec les agressions contre le territoire ukrainien. "Après l'annexion de la Crimée, puis le début des combats dans le Donbass en 2014, il était évident que nous entrions dans une autre phase de résistance à la Russie", poursuit Yurko Didula. "En 2014-2015, le gouvernement était en quasi-faillite et l'armée en déliquescence, rappelle Anna Colin-Lebedev, sociologue spécialiste des sociétés post-soviétiques. Beaucoup d'Ukrainiens ont alors réalisé que l'Etat ne pourrait pas les protéger. Ils ont constitué des bataillons volontaires." Et lancé toutes sortes d'actions de soutien. Aujourd'hui, ces réseaux sont réactivés. Créée en 2014, la fondation de Vitaliy Deynega, un informaticien de Kiev, récolte à l'époque plus d'un million d'euros pour équiper les soldats envoyés dans le Donbass. Depuis le 24 février, elle a changé de dimension les 110 millions collectés ont permis d'acheter 22 000 gilets pare-balles, 4400 caméras de vision thermique... A l'échelle du pays, l'élan de solidarité est spectaculaire 45% des Ukrainiens apportent une aide financière à l'armée, plus d'un tiers sont bénévoles ou fournissent un soutien matériel, selon un sondage réalisé en avril par l'institut Rating. "Pour les Ukrainiens, c'est tout simplement la question de leur existence qui est en jeu, insiste Anna Colin-Lebedev. A cet égard, ceux qui interprètent cette guerre comme un conflit territorial se trompent ; s'asseoir autour d'une table pour négocier un cessez-le-feu n'arrêtera pas cette guerre, car ce n'est pas sa nature. La politique de la Russie est très claire elle veut empêcher les ukrainophones d'exister." Partout dans le pays, les gens en ont une conscience aiguë. "Cette guerre, ce n'est pas un combat pour l'indépendance, mais pour la survie !", s'exclame Hlib Stryjko, depuis son lit d'hôpital, à Kiev. Habillé d'une vychyvanka, une chemise traditionnelle ukrainienne, cet activiste de 24 ans s'est engagé dans l'armée en janvier 2021. Issu de la génération Maïdan, il n'a connu que l'Ukraine indépendante. Au début de la guerre, il est affecté à Marioupol. "On a tenu la forteresse pour que les autres aient plus de temps pour établir de nouvelles lignes de défense, et j'aurais donné ma vie pour ça", assure-t-il. Pendant un mois, avec ses frères d'armes, il défendra la ville portuaire du Donbass sous une pluie de missiles, de roquettes et d'obus. Il tient en se récitant les vers - interdits sous l'ère soviétique - d'un dissident ukrainien, qui mourra au goulag en 1985. "Endure, endure, la souffrance te polit ... / Personne ne te sauvera de l'infortune / Personne ne te déviera de ton propre chemin / Tiens-toi donc dessus jusqu'à la fin." Le 10 avril, Hlib est gravement blessé aux hanches, puis fait prisonnier. Il est gardé en captivité dix-sept jours à Donetsk puis en Russie, presque sans nourriture ni traitements, avant d'être échangé. "Endure, endure, la souffrance te polit / Personne ne te sauvera de l'infortune / Personne ne te déviera de ton propre chemin / Tiens-toi donc dessus jusqu'à la fin." Poème ukrainien Enfiler un treillis s'est imposé comme une évidence pour des hommes qui, pourtant, ne s'étaient jamais battus. Juge à Lviv, Stanislav Lozytsky, 41 ans, s'est engagé dans l'armée début mars. "En temps de paix, je sers mon pays en officiant au tribunal. Quand la guerre a commencé, j'ai mis ma famille à l'abri en Pologne pour l'aider différemment", témoigne ce père de deux jeunes enfants. Mais il garde un souvenir amer de son expérience militaire. "Dans la caserne où nous avons été stationnés pendant deux semaines avant de partir au front, on ne nous a pas donné de formation digne de ce nom", regrette-t-il. Mal préparé, il est immédiatement plongé dans l'enfer de l'est, à Popasna. Après des tirs de canon, il est enseveli sous les débris avec ses compagnons de caserne, tous blessés ou morts. Il finit par être évacué par un véhicule qui évite de justesse des tirs de roquettes. Victime d'une commotion cérébrale et le genou abîmé, il compte repartir au combat quand il sera rétabli. Malgré son regard lucide sur l'armée, sa volonté de "dégager les Russes des territoires ukrainiens" et de "contre-attaquer" reste intacte. A Dobropillya, une ville du Donbass dévastée par les combats, le 15 juin MESSINIS / AFPRésister, c'est l'affaire de tous, même de ceux qui ne prendront pas les armes. Pâtissière dans la ville, devenue tristement célèbre, de Boutcha, Natalia a choisi de rouvrir le plus tôt possible son salon, dévasté par les Russes. "Lorsque nous sommes revenus après leur départ, en avril, nous n'avions pas du tout l'idée de relancer rapidement l'activité, glisse-t-elle. Il fallait tout remettre en l'état et il n'y avait pas grand monde. Mais plusieurs habitants nous ont demandé s'ils pouvaient avoir un café..." Elle se remet alors derrière les fourneaux. "Ce n'était pas une décision dictée par le business, mais par l'aspect humain. Les gens veulent parler, partager leur histoire, certains racontent comment ils ont quitté la ville, d'autres où ils se sont cachés pendant l'occupation... Pour eux, c'est précieux de pouvoir s'asseoir à une table, de déguster un gâteau le symbole d'un retour à une vie normale." L'impossibilité de vivre "comme avant"Taras Maselko, le directeur de la communication du groupe Fest!, qui possède une chaîne de restaurants, s'est, lui aussi, dépensé sept jours sur sept, pendant des mois, pour soutenir son pays. Associée à une ONG, l'entreprise a mis ses cuisines à disposition pour concocter des repas aux réfugiés de la région de Lviv jusqu'à 30 000 par jour et distribuer des packs de ration aux soldats. Elle met aussi à contribution ses clients pour livrer du matériel à l'armée. Son rêve acheter... un avion de chasse d'ancienne génération ! Fantaisiste ? Pas tant que ça 400 000 dollars ont déjà été levés. Alors que l'effervescence du printemps, avec ces vagues de réfugiés à secourir, est un peu retombée, il devient de plus en plus difficile pour Taras de "vivre comme avant", de s'asseoir pour boire une bière, alors que tant de ses amis tombent sous les balles. "Pourtant, tous ceux qui sont sur le front me disent la même chose "Nous, on fait notre part, mais on a besoin que vous fassiez aussi la vôtre, à l'arrière. Continuez à vivre parce qu'en soutenant l'économie, vous nous soutenez. Grâce à vous, nous pourrons retrouver une vie normale quand nous rentrerons de la guerre"." Ils ont raison faire tourner l'économie, c'est, aussi, résister. "Nous n'avons pas d'autre choix que de faire tenir le business, car nous devons soutenir les agriculteurs et donner du travail à nos employés, qui ont besoin d'un salaire pour vivre, confirme Oleksiy Kulik, patron d'Agrosem, une société de vente de matériel agricole et de logistique. En restant debout, nous aidons aussi le gouvernement à équiper notre armée." Mais sa motivation est bien plus profonde. "Nous sommes sur notre terre, nous devons nous battre pour elle. Nous sommes nés ici, nous travaillons ici, nos entreprises, nos familles sont ici. Je pourrais vivre n'importe où, en Allemagne - où j'ai étudié - en France, aux Etats-Unis... Mais je ne veux pas quitter mon pays. Nous croyons à la victoire parce que nous n'avons pas d'autre choix..." D'autres entrepreneurs mettent carrément leur entreprise au service de l'armée. A Kiev, Veronika Kobzistaja, une rousse menue de 28 ans, a "mis sur pause" son agence de communication pour se lancer dans la fabrication de chaussures pour les soldats. Le nom de sa société, Enei, évoque le premier ouvrage écrit en langue populaire ukrainienne, par Ivan Kotliarevsky, en 1798 une parodie de l'Enéide remplaçant les héros troyens par des Cosaques. Andrii Levytskyi, le fondateur de Wooduck, un fabricant de meubles, a livré des "hérissons de fer" à l'armée afin de bloquer les routes. A présent, il coopère avec une association humanitaire pour livrer des cartons alimentaires dans l'est de l'Ukraine il met à disposition ses entrepôts, à Lviv, et se charge de toute la logistique. Mais gare à l'arrivée de l'hiver. Beaucoup de systèmes de chauffage ont été bombardés et ne pourront pas être réparés à temps. Au vu de l'ampleur des destructions, la question de l'hébergement va aussi se poser. "Beaucoup de déplacés dorment dans les écoles, mais elles rouvriront le 1er septembre..." Même pour les russophones, l'unité ukrainienne ne se discute pasDans les communautés russophones aussi, cet esprit de résistance se diffuse. Jusqu'alors, beaucoup d'habitants voyaient Moscou d'un bon oeil - un sentiment alimenté par les nombreux liens familiaux, sociaux, économiques et culturels. Mais ça, c'était avant le 24 février... Les bombes sur Kharkiv, Odessa et d'autres villes russophones par le "grand frère russe" ont provoqué un choc. Et une déchirure irrémédiable. Inna peut en témoigner. Elevée en Russie dans la région de Briansk, elle a rencontré son mari ukrainien pendant ses études. A la chute de l'URSS, le couple s'installe dans la région de Louhansk, à Starobilsk. En 2014, la ville manque de tomber aux mains des Russes, mais Inna reste impassible. "Pour moi, c'était une question de politique, ce n'était pas un conflit entre les peuples, dit-elle. C'est seulement aujourd'hui que je comprends que la Russie est un Etat totalitaire qui veut détruire l'Ukraine." Le 24 février, les bombes rasent un quartier de sa ville. Le 2 mars, elle participe à une manifestation pour bloquer les chars russes. Bien que terrifiée, Inna harangue les jeunes soldats venus "libérer son pays" et filme des habitants, drapeaux bleu et jaune sur les épaules, entonnant l'hymne ukrainien face aux tanks flanqués d'un Z. Elle implore dans leur langue les soldats russes de rentrer chez eux. Aujourd'hui, Inna vit à Dnipro et prend des cours d'ukrainien. "Comment, après Boutcha et Marioupol, parler de réconciliation ?", interroge-t-elle. Cette détermination à vivre en ukrainiens se dessine dans les peintures, les poèmes ou les chansons. Mais aussi, de plus en plus, sur les corps. A Kiev, depuis le début de la guerre, les tatoueurs ne désemplissent pas. Il y a d'abord eu les militaires, qui veulent graver sur leur peau leur engagement avant de partir au combat. Puis, à partir d'avril, les civils les ont imités. "On a été surpris par l'engouement, dès le premier jour, la salle était pleine", s'enthousiasme Yehor Navishcho, 22 ans, cheveux blond platine et lunettes colorées, qui organise chaque semaine des séances de tatouage dont les revenus sont reversés à l'armée. Ce samedi, dans un immense bâtiment soviétique, à quelques pas de la place Maïdan, une trentaine de jeunes se présentent, dont Ioulia, 18 ans, les cheveux rasés. Cette étudiante est venue immortaliser sur sa nuque l'emblème du bataillon Azov deux éclairs, bête noire de la Russie, où son oncle combat. Si, un jour, des soldats russes l'arrêtent et découvrent son tatouage, elle risque gros. Quand on lui demande si elle y a pensé, Ioulia répond, laconique "Au moins je mourrai libre. Rien n'est plus important pour moi." Cet article est issu de notre numéro spécial "Nous, les Ukrainiens", en kiosques le 24 août, en partenariat avec BFMTV. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
343soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont dotés des techniques de combats et de manipulation des nouvelles armes russes. Ils ont reçu ce jeudi 17 octobre 2019 à Béréngo dans la Lobaye leur certificat après près de 3 mois de formation. Le Président Faustin Archange Touadéra a personnellement présidé la cérémonie de sortie de ces soldats.
L’époque du service militaire est révolue et ce n’est pas plus mal, mais les plus âgés d’entre vous se souviendront peut-être de la levée des couleurs à 6 heures du matin, des entraînements physiques, ainsi que des rations militaires. Ces rations, on les imagine souvent un peu tristes… Pourtant, celles de l’armée française ont très bonne réputation. On a donc tenté notre que l’idée selon laquelle le moral des troupes passe d’abord par leur estomac est bien de chez nous, les rations militaires françaises sont en effet connues par toutes les armées du monde pour être les meilleures. Quatorze menus régulièrement renouvelés sont mitonnés par des fournisseurs français, qui suivent un cahier des charges strict, et conditionnés aux Ponts-de-Cé, près d’Angers, pour garantir la sécurité alimentaire des soldats. Quand l’art de vivre à la française s’applique également au théâtre d’opérations extérieures…Sur le champ de bataille, il arrive que des soldats alliés s’échangent leurs rations, comme cela fut le cas en Yougoslavie ou en Afghanistan. Il se dit qu’une RCIR française ration de combat individuelle réchauffable vaut cinq MRE américaines meal ready to eat.Simple curiosité culinaire, on s’est demandé ce qui valait à nos rations une telle réputation et on a donc décidé d’en tester une nous-mêmes. Pas besoin de s’engager sous la bannière tricolore et de marcher au pas pour manger comme un soldat, on peut en effet facilement se procurer ces rations dans des magasins de surplus militaire ou sur vrai garde-manger dans une petite boîteÀ l’arrivée du paquet, nous constatons avec plaisir que notre ration a survécu à son périple de 15 jours organisé par Colissimo. Nul besoin d’alerter le service postal qu’un colis de près de deux kilos de nourriture se décompose dans l’un de ses entrepôts ; mise en boîte en 2019 notre ration peut être consommée jusqu’en 2023 et doit pouvoir résister à des températures allant jusqu’à 50 °C, une protection nécessaire lorsque les conflits se déroulent sous des climats arides. Pour cette expérience, nous avons eu droit au menu n° 7 brandade de Nîmes en entrée, salade de pâtes au saumon et crevettes et poulet à l’asiatique en nous ouvrons notre paquet, la première chose que nous remarquons est la grande quantité de nourriture à l’intérieur. Une vingtaine de paquets et d’emballages se présentent à nous et nous nous demandons s’il sera possible de tout manger en l’espace d’une journée. Il y en a pour 3 600 kilocalories, bien plus que les 2 100 à 2 700 kilocalories conseillées par jour pour une personne. On est cependant loin des boîtes de raviolis ou du pain de guerre ramolli dans du bouillon auxquels ont eu droit les menus ont été élaborés afin de ne pas sombrer dans une routine qui aurait raison du moral des troupes. On retrouve ainsi des repas conformes aux interdits religieux – notre ration est sans porc, par exemple. Des produits innovants, comme du muesli au chocolat, côtoient des plats préparés dans des maisons historiques Larzul conserverie bretonne ouverte en 1906, Andros, Hénaff entreprise agroalimentaire bretonne ouverte en 1907, l’île Bleue ou encore les biscuits Saint-Georges. De quoi envoyer un peu de cocoricos à ceux qui ont le mal du ce que contenait le RICR – nous avons réparti son contenu pour quatre repas dans la journée petit déjeuner, déjeuner, collation, dîner un sachet de potage aux légumes lyophilisés ; une boîte de brandade de Nîmes ; une boîte de fromage à tartiner ; un plat de salade de pâtes au saumon ; un plat de crevettes et poulet à l’asiatique ; un paquet de muesli au chocolat ; un paquet de 16 biscuits salés, aux céréales ou au chocolat ; une barre caféinée “commando” ; une barre énergétique pêche-abricot ; une barre de nougat aux fruits ; une barre de chocolat noir ; une pâte de fruits à la poire ; une compote Andros à la fraise ; une boisson isotonique à la mangue lyophilisée ; une boisson cacaotée lyophilisée ; deux sachets de café lyophilisé ; deux sachets de thé noir et vert à la menthe ; deux sachets de sel ; deux sachets de poivre ; deux sachets de sucre ; un paquet de mouchoirs ; un ensemble de kit de réchauffage comprenant un réchaud, une pince pliable, six pastilles combustibles, une boîte d’allumettes, trois cure-dents, une cuillère-fourchette pliable, six comprimés de purification d’eau, un sac-poubelle. Exit les paquets de Gauloises et les mignonnettes d’eau-de-vie qui avaient leur place à une repas ultra-riches pour faire le plein d’énergie sur le frontAvec ce menu, avoir de l’eau est primordial pour donner vie aux aliments lyophilisés, comme le potage, la boisson énergétique ou encore le café. Entre 1,5 et 2 litres sont nécessaires par ration, mais dans les zones de conflit, on ne trouve pas forcément d’eau potable comme quand on va au supermarché, alors il faut parfois se servir de ce que la nature a à offrir flaques troubles, rivières polluées ou puits contaminés. Lorsqu’un soldat ne dispose que d’eau impropre à la consommation, la ration lui fournit des pastilles de purification qui éliminent virus et entamer cette journée à 3 600 kilocalories, on aurait bien voulu mettre du lait dans notre muesli, mais on va s’en tenir aux consignes des emballages en le mélangeant avec de l’eau. Si le procédé n’a pas l’air ragoûtant, le résultat final n’est pas désagréable et se mange même plutôt bien. On a vraiment l’impression de savourer des céréales dans un bol de lait. La boisson cacaotée, quant à elle, n’obtiendra pas nos faveurs. Gustativement, on dirait de l’eau dans laquelle on a mis de la poudre de chocolat noir. On fait donc passer le tout avec le nougat, la pâte de fruits, quelques biscuits et la compote de fraise pour rendre le goût moins ce petit déjeuner un brin bourratif, on déjeune sans faim de la brandade de Nîmes et de la salade de pâtes au saumon. Même si c’est à la bonne franquette, et c’est bien parce que l’armée n’est pas un hôtel cinq étoiles, les plats sont objectivement plutôt bons. Ils sont surtout consistants et peuvent ainsi apporter un peu de réconfort. On s’offre ensuite le luxe d’un dessert avec un café et une barre de chocolat noir, même si notre estomac est déjà bien compenser les longues marches et autres efforts physiques, la ration fournit également une boisson en poudre, dite “isotonique”. On appelle ainsi les boissons dont la concentration en solutés se rapproche de celle du plasma sanguin ; elles doivent être chargées en sels minéraux et avoir un minimum de glucides pour fournir au corps humain l’énergie dont il a plus d’assurer l’alimentation d’un soldat du petit déjeuner au dîner, la ration militaire est surtout une boîte remplie de douceurs. La présence de glucides est prédominante 64 % de glucides contre 20 % de lipides et 16 % de protéines pour notre ration autant qu’elle est importante ils servent de carburant pour nos cellules, notamment celles du cerveau, coupent plus rapidement l’appétit et favorisent l’endormissement collation se constituera d’une barre caféinée et d’une barre énergétique pêche-abricot. À l’origine destinées à nous redonner un coup de fouet en milieu de journée, les barres vont plutôt nous faire somnoler et nous donner l’impression de ressortir de cette expérience avec une glycémie à la courbe digne de celle du bitcoin. Il nous faut malheureusement terminer la journée sur cette note sucrée. On décide de reporter le dîner au lendemain, rassasiés par un trop-plein d’énergie. Cela prouve toutefois que la ration est adaptée aux grands sportifs et non aux personnes pouvant seulement se balader jusqu’au couvre-feu de 18 notre dernier repas, on teste le kit de réchauffage avec son réchaud dépliable et ses pastilles de combustibles. Une fois le potage aux légumes englouti, il nous a fallu moult essais pour mettre le feu aux combustibles avec nos pauvres allumettes. Le résultat est cependant sans appel, notre plat de crevettes et de poulet à l’asiatique est prêt en trois minutes chrono. Comme pour la salade de pâtes au saumon, ce n’est pas aussi savoureux qu’un bon petit plat préparé chez soi, mais c’est tout de même plus réconfortant et goûtu que nos souvenirs de cantine. On termine enfin notre ration avec du fromage à tartiner dont la texture et la couleur laissent à ration est désormais vide mis à part quelques biscuits et sachets de thé et café et il faut bien l’avouer nous sommes bien contents de nous en débarrasser. Soyons honnêtes, cependant, nous avons commis une erreur celle de partager les plats et remontants en quatre repas, alors que les sucreries et barres énergétiques sont faites pour être consommées tout au long de la journée et non en même les rations militaires françaises sont considérées comme étant les meilleures au monde, c’est donc avant tout parce qu’elles offrent des repas complets et variés, qui donnent largement aux soldats de quoi tenir lors d’une journée éprouvante. Par comparaison, d’autres rations ailleurs dans le monde proposent des repas avec des ingrédients de moindre qualité ou un menu unique avec des pilules de vitamines et de minéraux en compléments. Le genre de repas bien démoralisant, qu’on doit avoir envie de refiler à l’ennemi. Ces rations sont finalement bonnes à prendre si vous avez prévu de marcher 40 kilomètres dans les montagnes ou le désert, mais plusieurs soldats vous diront qu’au niveau du moral, elles ne remplaceront jamais un vrai plat convivial préparé maison.
Selonles décomptes de Mémoire des hommes, sur l'ensemble des 352 soldats tués en Opex, plus de 80 % sont «morts pour la France».
Société Après la mort de 13 militaires français en opération au Mali, l'abbé Christian Venard, aumônier militaire parachutiste, auteur de Un prêtre à la guerre Éd. Tallandier et de La densification de l'être Éd. Pippa, évoque pour Valeurs actuelles le sens de l'engagement de nos forces armées et leur rapport à la mort. Publié le 29 novembre 2019 à 10h43 La minsitre des Armées Florence Parly et le chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, devant les cercueils des treize soldats tombés au Mali, lundi. Photo © Veronique BESNARD / SIRPA / AFP Valeurs actuelles. Quel est le sens de la mort quand on est soldat ? Christian Venard. C’est une question ardue tant elle touche à l’intime de chacun. Nous savons, au sein des armées, y répondre collectivement. C’est ce que nous allons vivre lundi avec l’hommage national pour nos treize camarades morts au Mali. Cela passe par la dignité, la retenue, le respect immense, la sobriété. La mort est celle qui nous arrache un camarade de combat et paradoxalement le hisse au rang de héros. La mort au combat d’un camarade nous interdit la médiocrité dans notre vie. En ce sens, les soldats français morts pour la France et avec eux toute l’armée, deviennent à la fois modèle et creuset de la Nation française, dans cet héritage immense de Bouvines de Jeanne d’Arc, du Grand Condé ou Bonaparte, des Poilus de Verdun… Chaque camarade se pose alors ces deux questions serai-je, suis-je, à la hauteur de leur sacrifice ? Ne serai-je pas le prochain ? Pour l’intime de chaque soldat la mort du camarade, comme pour tout homme ou toute femme, est questionnement métaphysique. L’homme est une tension angoissée vers la transcendance » a pu écrire Kierkegaard. Alors que dans notre société la mort, comme la douleur, sont devenues insupportables, à la limite du tabou, elles méritent, pour le militaire un apprentissage, non seulement physique, mais psychique et métaphysique. La mort reste pour chacun de nous un aspect de l’horizon que nous ne pouvons écarter. C’est, au-delà d’ailleurs des stricts aspects religieux, le rôle aussi des aumôniers des quatre cultes, que d’accompagner nos camarades sur ce rude chemin. Les armées entretiennent quelles relations avec les familles après la mort au combat ? Une très grande compassion les unit. Je peux témoigner de la force de l’engagement des armées pour se rendre proches de celles et ceux brutalement atteints par le décès de leur proche au combat. Il peut y avoir parfois un raté, une incompréhension. Mais humainement, les militaires proches des familles des défunts, les unités d’appartenance, l’ensemble de la hiérarchie, mettent un point d’honneur, par respect et affection pour les défunts, à tout faire pour aider les familles endeuillées. Chacun de nous doit pouvoir se dire Si cela m’arrivait, voilà comment l’institution militaire s’occuperait de ma famille. » C’est une question de confiance et le soldat ne partirait pas au combat s’il n’avait cette assurance dans le cœur. Donc être présent. Très présent. Puis le plus dur peut-être, c’est, avec le temps, qui passe, de redonner d’une certaine manière une forme de liberté aux familles pour qu’elles s’approprient le deuil, après l’avoir vécu un premier temps dans le collectif militaire. Cette étape nécessaire sera marquée ensuite par un lien continu. Ainsi, rien de plus émouvant pour moi, de voir aujourd’hui des enfants orphelins d’un père mort au combat en Afghanistan, devenir des jeunes gens, qui témoignent de l’accompagnement des armées tout au long de leur jeunesse, et qui, pour certains, choisissent aujourd’hui le métier des armées. Que signifie alors la fraternité d’armes ? Un de ceux qui en a le mieux parlé est, me semble-t-il, le philosophe américain Jesse Glenn Gray, dans son livre Au combat – Réflexions sur les hommes à la guerre, tiré de sa propre expérience de combattant de la 2e Guerre mondiale. La fraternité d’armes est à la fois moins et plus que l’amitié. Elle vous lie à tout jamais à celui ou ceux que vous n’avez pas forcément choisis comme on choisit un ami, un conjoint, d’un lien indestructible forgé par la dureté des événements vécus. La fraternité d’armes débute avec ce que les Américains appellent le “battle buddy”, le “pote de combat”, mais elle trouve son accomplissement dans la traversée de l’indicible, de l’horreur parfois, de l’extrême, du dénuement, de l’humiliation de celui qui se sait faible et a connu ce que décrit si bien le psalmiste Ps 103 L’homme! Ses jours sont comme l’herbe. Il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus. Et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus.»
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on est des soldats ensemble au combat