Danscette vidéo nous allons analyser la citation de Blaise Pascal « L'homme est un roseau pensant ». Qui est extraite de la pensée suivante : "L’homme n’est

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Citationssimilaires : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une Marguerite Yourcenar 1903-1987première dame à accéder à l'Académie française! C'est quelque chose, évidemment! Toutefois, il importe davantage de savoir que Madame Yourcenar est l'un des plus grands esprits du 20e siècle, voire de tous les temps! Cette femme à l'érudition gigantesque a produit, à mon avis, deux des plus grands livres jamais écrits Mémoires d'Hadrien» et L'Oeuvre au Noir».Le premier de ces livres est constitué des mémoires fictifs de l'empereur romain Hadrien. Elle considère celui-ci comme le représentant parfait du monde gréco-romain de l'Antiquité. Au moyen de l'instrument d'optique» qu'est l'univers mental de son temps, il s'efforce de jeter sur sa vie le regard le plus lucide possible. Le texte prend la forme d'un long monologue fascinant! Marguerite Yourcenar a été la première surprise par le rayonnement de cet ouvrage, qui a touché un public beaucoup plus large que ce qu'elle anticipait! De plus, les critiques sont unanimement positives! Dans l'une d'elles celle de Jean Ballard dans Les Cahiers du Sud, on lit "La qualité de l'expression va de pair avec la qualité de la pensée." Voilà la marque d'une très grande écrivaine!Le second livre relate la vie et les réflexions du philosophe-médecin-alchimiste Zénon, personnage inspiré en bonne partie par Érasme et Paracelse. Elle imagine Zénon "maigre, indestructible, sec et ardent". Cet homme a une vision différente des êtres et des choses. Comme il vit à une époque Renaissance où la liberté de pensée est inexistante, il doit se comporter avec la plus grande discrétion, car, à ce moment-là, il était fort risqué d'exprimer des idées opposées à la pensée dominante. Étant lui-même athée, on comprend sa prudence, les flammes du bûcher ne l'attirant pas particulièrement! Aussi, il ne fait de confidences sur sa vie intérieure qu'aux amis en qui il a une absolue de ces deux livres est une fabuleuse plongée dans les couches les plus profondes de la nature humaine, révélant ses splendeurs, mais aussi ses abjections. On y traite également de façon lumineuse des questions reliées au sens de la Yourcenar a toujours rejeté les étiquettes d'optimiste» ou de pessimiste» qu'on a pu vouloir lui accoler. Elle a toujours revendiqué la lucidité! Dans Les Yeux ouverts» série d'entretiens avec Matthieu Galey, elle explique justement sa pensée avec une clarté éblouissante! Elle y traite d'elle-même et de tous les aspects de la réalité qui lui tiennent à coeur. Je crois que sa façon de vivre et de penser a magnifiquement mis en pratique ce proverbe oriental "Avant l'Illumination, porte de l'eau, coupe du bois; après l'Illumination, porte de l'eau, coupe du bois!" Marguerite Yourcenar publie en 1936 chez Grasset Feux». Il s'agit de neuf proses lyriques» inspirées de mythes grecs. L'auteure révèle qu'elle tente d'y dessiner une certaine notion de l'amour». Elle avoue aussi qu'il s'agit de transpositions d'une expérience personnelle». Ce recueil est d'une beauté et d'une profondeur peu communes! On peut donc affirmer que Madame Yourcenar était aussi une grande poétesse doublée d'une grande moraliste!Mentionnons qu'elle a obtenu le prix Femina 1968 pour L'Oeuvre au Noir», au premier tour et à l'unanimité. C'était la première fois depuis la création du prix, en 1904. C'est grâce à la conviction et à la persévérance de Jean d'Ormesson que Marguerite Yourcenar a été élue à l'Académie française le 6 mars 1980. Elle devenait la première femme à pénétrer cette prestigieuse enceinte! Pour qu'on l'élise en dépit des préjugés reliés au sexe féminin, il fallait qu'elle ait une stature exceptionnelle, et c'était assurément le cas! Je la considère comme l'un des phares pouvant nous guider sur le chemin de la vie! L’homme est un roseau pensant » : cette célèbre pensée ne constitue qu’un des quelque huit cents fragments que comptent les Pensées, qui composent l’un des textes fondateurs de la pensée moderne. Destinées à l’origine à convaincre les libertins de la nécessité de croire en Dieu, ces pensées, telles que nous les lisons, forment un texte qui dépasse largement la
Dans le Discours de la méthode IV partie, Descartes commence par faire la distinction entre le domaine des mœurs et celui de la vérité en constatant que chacun possède une méthode propre. En effet, d’une part, pour les mœurs, il s’agit de suivre des opinions qu’on sait être fort incertaines comme si elles étaient indubitables. L’incertitude de futur contingence et des actions d’autrui rendent toute délibération et décision incertaines. On ne peut donc que se baser sur du probable. L’urgence de l’action me pousse à trancher Cf. libre-arbitre Troisième méditation et donc à faire comme si l’incertain était certain. D’autre part, pour rechercher la vérité, je dois me défaire de toute opinion qui comporte le moindre doute afin de m’assurer que j’ai bien à faire à une vérité absolument certaine, indubitable. Ainsi, Descartes décide de passer au crible au tamis tout ce qu’il sait afin de savoir s’il resterait quelque chose de parfaitement certain la pépite d’or. Trois domaines d’application seront vérifiés 1- les sens je constate que mes sens parfois me trompent, je suis victime d’illusions sensorielles ex bâton rompu dans l’eau; La Terre tourne et nous ne le sentons pas = je les rejette. 2-les raisonnements même en mathématiques qui pourtant est la science exacte par excellence je constate que des erreurs de calcul sont possibles = je les rejette 3-toutes pensées je constate que tout ce que je pense actuellement pourrait très bien me venir dans mes songes lien avec Inception = je les rejette. On peut dès lors constater que le doute utilisé ici est exagéré, hyperbolique puisqu’il suffit qu’il y ait le moindre doute même infime pour que tout soit rejeté; même les mathématiques qui sont pourtant le paradigme de la certitude. Peut-on dire pour autant que Descartes est un sceptique ? Non pas. Le texte nous fournit déjà une réponse puisqu’à la fin il s’oppose à eux. De plus, Descartes était un grand physicien et mathématicien; rejeter les sens et les raisonnements rendrait impossibles tous ses travaux. Le doute est donc temporaire le temps de la méditation, l’expérience de pensée et par conséquent méthodique. Au terme de cette expérience, que reste-t-il ? Y a-t-il quelque chose qui résiste à ce doute radical à la racine ? C’est à ce moment qu’apparaît le fameux cogito cartésien cogito en latin je pense=> et oui ! cogiter ça vient de là !; cartésien = adjectif de Descartes => qui a donné être cartésien, logique, rigoureux. On dit cogito car il existe une formulation latine du je pense donc je suis » qui se trouve dans les Méditations métaphysiques cogito ergo sum dans lesquelles il fait intervenir un malin génie pour supposer qu’il est dupé et donc que toute connaissance est incertaine. Cf. réviser en vidéo Je pense donc je suis » serait donc la pépite d’or que Descartes cherchait. Mais pourquoi est-ce donc indubitable ? Commençons par le je pense » Pendant que je pense que tout est faux, incertain, il faut bien que moi qui le pensai fusse quelque chose. laissons pour le moment de côté ce quelque chose ». Quand je pense, je ne peux pas penser que je ne pense pas. Si je doute que je doute, je doute encore = le doute ne peut porter sur lui-même. Ainsi, la conscience même si l’usage de ce mot est anachronique ici car il n’apparaitra en français qu’en ……. est la première vérité indubitable. Cette vérité ne porte pas sur le monde extérieur ni sur même sur mon propre corps car j’ai douté de cela juste avant. C’est une vérité logique, évidente, intuitive et absolue. Logique car ma raison seule suffit pour l’appréhender; Intuitive et évidente car non démonstrative car une démonstration se fonde toujours sur des vérités antérieures elles-mêmes à démontrer; Absolue car elle ne dépend que d’elle-même, n’est pas relative à autre chose. je suis » Je suis quoi ? Qui ? Je suis Descartes; Je suis un homme; Je suis vivant; Je suis Mme Renard; Je suis Arnold Schwarzenegger… Je suis juste un être pensant, Descartes dira une chose pensante ». Ainsi ce je » est impersonnel, anonyme. donc » Ce donc n’est pas déductif mais simultané. En même temps que je pense, j’existe. Ma pensée révèle mon existence en tant qu’être pensant, conscient. Ainsi même si tout autour de moi est illusoire, je ne peux douter du fait que je pense. Je sais que je suis mais pas encore qui je suis. Maigre consolation me direz-vous ? Descartes affirme ici la condition de toute connaissance, le pivot, le principe origine et fondement de la philosophie au sens large connaissance qu’il cherchait ». Pourquoi Descartes ressent-il le besoin de trouver cette vérité indubitable ? Bien plus qu’une lubie de philosophe dans son bureau, cette démarche s’inscrit dans un contexte scientifique en crise. En effet, Descartes a différé la publication de son Discours de la méthode qui est une préface à un traité scientifique en apprenant les déboires de Galilée avec l’Inquisition. La science de l’époque subit une véritable révolution et notamment dans ses méthodes. En effet, dans de nombreux domaines, on constate une remise cause de tout ce qui était enseigné et étudié depuis des siècles. Descartes a suivi les enseignements de la philosophie de l’Ecole ou Scolastique inspirée des théories aristotéliciennes Aristote. Il constate alors que la science de l’époque est comparable à une maison sur pilotis sur terrain meuble, c’est-à-dire, qu’elle s’effondre n’étant pas construite sur des fondations, des bases solides. Texte de Pascal Pensées Pascal met en évidence la double nature paradoxale de l’homme grand et misérable misérable pas au sens social = malheureux, mortel finitude grand on sait qu’on va mourir conscience de notre finitude. Cette grandeur est une différence de nature et non de degré car l’arbre ne se connait pas misérable » et l’univers n’en sait rien ». La pensée ou conscience ici est une qualité essentielle à l’homme et non accidentelle car on ne peut concevoir un homme sans pensée », elle le définit en propre. L’homme est alors comparé à un roseau métaphore filée de la végétation ce qui met en évidence sa vulnérabilité. Une seule goutte suffirait à le détruire. Ici Pascal utilise l’hyperbole pour accentuer le paradoxe. Ce roseau est qualifié de faible misérable et pensant grandeur. Faible vient étymologiquement de digne d’être pleuré ». Malgré sa faiblesse, l’homme est grand, noble et digne. Ces trois termes ne désignent pas ici le domaine social mais bien moral. Pascal utilise sciemment ces termes afin de critiquer ceux qui cherchent à exister par l’espace et le temps » autrement dit en possédant des terres » et en laissant leur trace dans l’histoire. Pascal dénonce ici la vanité de ceux qui cherchent à relever de l’espace et de la durée ». En plus d’être vain, puisque nous ne sommes qu’un point » dans l’univers infini passage du monde clos à l’univers infini révélé par la science de l’époque, c’est présomptueux. Pascal nous invite donc à faire voeu d’humilité et à se considérer comme Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. » notez le jeu de mot avec comprend ». De plus, cette prise de conscience de notre finitude est le principe origine et fondement de la morale. Pourquoi ? Parce que savoir que le temps est compté nous pousse à s’occuper de l’essentiel, du vrai, du bon et non du superflu. Vivre comme si chaque jour était le dernier nous fait agir différemment. il suffit de voir l’immoralité des divinités mythologiques, seul moyen d’occuper cette interminable éternité. Mais n’aurions-nous pas plutôt envie de profiter de la vie, de jouir des plaisirs si on peut mourrir demain ? Aurions-nous réellement envie d’être bons, moraux ? et non, tels des hédonistes, nous divertir ? C’est justement ce dont Pascal nous met en garde. L’homme a tendance à se duper lui-même, à se mentir à lui-même pour fuir sa condition sa finitude. Plutôt que de penser à cela, il s’occupe l’esprit à d’autres activités travail, guerre, jeux…. Il se divertit et non se convertit, se détourne de son essence, de ce pour quoi il est fait. Texte de Locke Dans cet extrait de l’Essai sur l’entendement humain, Locke soutient que le même homme peut constituer plusieurs personnes. Thèse paradoxale, car d’ordinaire on serait plutôt porté à croire que l’homme, à savoir l’individu membre de l’espèce humaine, et la personne, le sujet qui pense et qui dit je », sont indissociables. Locke, Mais s’il est possible à un même homme d’avoir en différents temps une conscience distincte et incommunicable, il est hors de doute que le même homme doit constituer différentes personnes en différents temps… » Comment comprendre cette affirmation ? Locke commence par une hypothèse imaginons un amnésique, incapable de souvenir et ne sachant pas qu’il a oublié. Pourrait-on dire qu’il s’agit du même homme ? Le problème ainsi posé est celui de l’identité personnelle. Qui sommes-nous ? La tendance habituelle est d’identifier le sujet et l’individu physique, l’homme. Cet homme vit des expériences diverses dont il se souvient, du moins est-ce le cas la plupart du temps. Mais s’il ne s’en souvient plus ? Que nous nous en souvenions ou pas, ces expériences ont eu lieu, elles font partie de notre identité, dira-t-on. Mais est-ce vraiment le cas ? L’individu, autrui, la société, le considèrent-ils comme la même personne ? Car comment pourrais-je être la même personne » si je n’ai plus la possibilité d’unifier les différentes expériences que j’ai vécues ? Ce qui fait l’unité de la personne, n’est-ce pas justement cette faculté de se rapporter à soi, à ce que l’on a vécu ? Locke souligne l’ambiguité dans l’usage du mot Je » Distinguons mieux les deux sens quand nous disons Je », nous pensons soit à notre existence en tant qu’individu membre de l’espèce humaine, c’est-à-dire à notre constitution physique, soit nous pensons à notre existence en tant que personne psychologique, c’est-à-dire à l’ensemble de nos états intérieurs, pensées, sensations, émotions, sentiments, souvenirs. Si nous croyons que c’est la même personne, alors qu’il y a eu une rupture dans le cours de la vie consciente, c’est que nous nous référons à la permanence de l’individu. Certes celui-ci change, il grandit, il vieillit, il se modifie, mais il reste le même. Il y a une stabilité globale de l’individualité physique. Mais si on prend la notion de personne, on voit bien que son unité dépend de la continuité entre les différentes expériences vécues. Je me souviens de ce que j’ai vécu, et c’est ainsi, et seulement ainsi, que je peux légitimement dire et croire que je suis le même ». S’il y a rupture dans la continuité de la vie consciente, si le même homme, l’individu physique tel qu’on le connaît et l’observe, ne se souvient plus de ce qu’il a été , de ce qu’il a pensé, voulu, et fait, alors il faut conclure que cet homme n’est pas la même personne. L’amnésie montre qu’il est possible d’avoir en même temps une continuité physique et une discontinuité psychologique. Le même individu peut avoir des consciences incommunicables » il a été conscient de certaines choses mais il ne l’est plus. Sa personne est faite de l’ensemble des souvenirs qu’il a vécus. Or il peut arriver, c’est possible, qu’il ne se souvienne pas de ce qu’il a vécu. Ce qui prouve bien que tout en étant le même homme », c’’est-à-dire le même individu, il n’est pas la même personne. C’est donc à tort que l’on disait que c’était le même ». Car il n’y a pas de continuité, il n’y a pas d’identité. Je ne sais plus ce que j’ai fait, voulu, pensé, donc celui qui a fait cela, qui a voulu cela, qui a pensé cela, ce n’est pas moi. Et Locke va suggérer que ce n’est pas là seulement une conséquence logique mais c’est aussi un sentiment du genre humain ». Que veut-il dire par là ? Y aurait-il consensus à propos de cette distinction étrange ? Locke propose deux arguments pour justifier ce consensus ? Le premier argument fait appel aux lois humaines. On ne punit pas le fou pour les actes qu’aurait commis l’homme de bon sens, ni l’homme de bon sens pour les actes qu’aurait commis le fou. C’est le même homme, au sens physique, et pourtant on fait une distinction. Car la loi s’applique à des personnes. Or, puisqu’elle s’applique différemment selon l’état psychologique de l’individu, c’est que l’on présuppose qu’il s’agit de personnes différentes. Notons au passage que la première éventualité est plus rare l’homme fou n’est pas puni pour les actes de l’homme sain d’esprit. En général, c’est plutôt la seconde situation qui se présente on ne punit pas l’homme sain d’esprit pour ce qu’il a fait sous l’emprise de la folie. Notons aussi au passage que la condition qui était d’abord supposée n’est plus ici aussi évidente car l’homme qui a recouvré la santé mentale, ou du moins qui a suffisamment de santé mentale pour être accessible à un jugement, se souvient parfois de ce qu’il a fait quand il était sous l’emprise de la folie. Mais comme on juge qu’il n’était pas alors maître de lui-même, on estime qu’on ne doit pas le punir. La punition n’a en effet de sens que si elle s’adresse à la même personne. Or cette condition a ici disparu. Ce n’est plus la même personne alors que c’est le même homme. Locke s’en tient là il y voit la confirmation, par l’accord des consciences sur un plan juridique, de la thèse qu’il soutient la personne suppose une continuité psychologique, alors que la notion d’individu ne s’arrête qu’à l’unité physique. Il peut donc y avoir, et le droit le reconnaît, plusieurs personnes pour un même individu. Le second argument est d’ordre linguistique. Comment parle-t-on communément ? Ne dit-on pas parfois du même individu qu’il n’est plus lui-même ? Qu’il peut être hors de lui » ? Ces façons de parler sont des façons de penser qui rejoignent la thèse de l’auteur. Car si un même je » peut être hors de lui », c’est qu’il n’est pas la même personne. Il est hors » de sa personne habituelle, puisqu’il est toujours dans » le même corps. Le soi », qu’il faut comprendre ici comme le je » l’acte de se rapporter à soi a changé alors que l’individu physique s’est maintenu. Certes ceux qui se servent présentement de ces expressions ne pensent pas forcément jusqu’au bout ce que ces expressions signifient. Mais lorsque ces expressions ont été instituées, c’est bien ce qu’elles signifiaient. Et elles signifient bien que le même homme peut être habité par des personnes différentes. Ce qui résume la thèse de Locke. Pour plus d’informations voir cet article

Lhomme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le

Cette citation de Blaise Pascal L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Blaise Pascal. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Blaise Pascal que vous pouvez facilement télécharger ou publier directement sur vos réseaux sociaux préférés tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires à la citation de Blaise Pascal L'homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. , contenant les termes homme, roseau et faible. Voir d'autres citations d'auteurs Découvrez des centaines d'auteurs célèbres et toutes leurs citations célèbres. Brigitte Bardot Diana Spencer Frédéric Beigbeder Gaston BACHELARD George Bernard SHAW Hannah ARENDT Jean-François KAHN Jules Renard Marcel Jullian Swami Vivekananda Théophile GAUTIER Yves BEAUCHEMIN Rechercher une citation
Résumé: « L’homme n’est qu’un roseau pensant, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser ; une
Je publie cette synthèse en fin d'après-midi, et seulement 20 élèves ont répondu ici ou sur ED. Je vous demande d'être attentif à suivre le blog, tous les jours où nous avons normalement cours ensemble, sans attendre ou le lendemain pour m'envoyer votre travail ceci est le travail de mercredi ! Merci. Allez bien jusqu'au bas de l'article, j'ai quelques petites questions à vous poser... 1/ Trois siècles sont effectivement représentés, dans les illustrations de cette fable tout d'abord le XVIIe siècle. François Chauveau est donc un contemporain de La Fontaine, graveur très connu en son temps, qui a illustré de nombreux écrivains de cette période. Puis vient une œuvre du début du XIXe siècle 1816 Achille Etna Michallon était un peintre très prometteur de son temps. Enfin, une œuvre contemporaine, datée de 2013, imaginée par Alexandre Honoré. Vous avez remarqué que ce dernier s'adressait certainement aux enfants, mais surtout qu'il faisant un chêne bien souriant et sympathique, beaucoup plus que dans la fable en tout cas ; et à l'inverse, le roseau semble discourir, d'une façon un petit peu hautaine. La personnification des deux végétaux est complètement assumée, c'est-à-dire que nous avons là une vision relevant pleinement de l'anthropomorphisme. Personnification Figure de style. Façon de décrire un inanimé comme si c'était une personne. Ainsi, par exemple, la tempête accourt », ce que font plutôt les êtres humains en général ! Anthropomorphisme du grec, anthropo = humain/ morphe = forme Tendance à se représenter toute réalité comme semblable à la réalité humaine cnrtl. Imaginer des dieux ou un Dieu ressemblant à des êtres humains ; imaginer que les animaux ont la même perception du monde que nous, c'est de l'anthropomorphisme. C'est un peu la même chose que la personnification », mais dans un emploi plus général philosophie, sciences... que la seule littérature. Dans les 3 cas, le roseau est évidemment plutôt au premier plan, pour que nous puissions bien distinguer son rôle, et ne le prenions pas au contraire comme simple élément du décor. L’œuvre du XIXe siècle est certainement la plus réaliste, et la plus minutieuse. Quant à celle du XVIIe siècle, on peut s'étonner que la tempête soit illustrée dans le coin en haut à droite par des rayons, qui semblent être ceux du soleil mais peut-être s'agit-il d'une manifestation divine pour punir l'arrogance du chêne, ce qui nous amène à Pascal. 2/ Il y aurait beaucoup à en dire, en tout cas dans une salle de classe ! Je vais essayer d'être plus bref, tout en restant clair... Le propos est de Blaise Pascal et, comme le signale Flora, la citation complète est "L'homme n'est qu'un Roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un Roseau pensant." » J'ai déjà eu l'occasion de vous raconter comme le XVIIe siècle de La Fontaine, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, est un siècle révolutionnaire, notamment par l'essor des sciences. Pascal y tient une grande place, comme scientifique et philosophe. Sa vie fut très courte 1623-1662, mais très riche à 11 ans il écrit un livre sur les sons et les ondes, à 14 ans sur les cônes, et il conçoit à 18 ans l'une des premières machines à calculer ; réfléchissant aux jeux de hasard, il participe aussi à concevoir les probabilités mathématiques bref, il m'a fait beaucoup souffrir, dans toute ma scolarité ! Mais c'est aussi un philosophe, dont l'ouvrage le plus connu est appelé Les Pensées, fragments d'un ouvrage qu'il n'a pas eu le temps de terminer. Il y a deux axes à sa pensée D'abord la science, nous l'avons vu ; Ensuite le Christianisme. On a d'ailleurs découvert à sa mort, secrètement cousu dans sa veste, le récit qu'il a fait de sa Nuit de Feu », expérience mystique qui fut pour lui une révélation religieuse ce document est appelé Le Mémorial ». Et c'est de manière très originale qu'il mêle ces deux influences par exemple, c'est à partir des probabilités mathématiques qu'il parie sur l'existence de Dieu le célèbre pari de Pascal ». Qualifier l'homme de roseau pensant » est dire que l'homme est un être faible et vulnérable, mais qu'il peut se servir de sa pensée pour mener une vie convaincante et juste, notamment du point de vue de la religion, de la morale L’homme est grand car il se sait petit, et l’homme est noble car il se sait misérable. Nous pouvons faire un parallèle avec la sagesse Socratique, à travers sa citation Je sais que je ne sais rien ». C’est une sagesse également paradoxale. », ainsi que le relève Morgane. Pour Pascal, l'homme est une toute petite chose, perdue entre l'infiniment petit et l'infiniment grand il a écrit dans Les Pensées un très beau texte sur ces deux infinis », mais je vais être trop long ! Reportez-vous plutôt à la vidéo, au début de cet article, qui compare la taille de l'homme à ce qui "l'entoure", pour ainsi dire c'est bien simple, à la toute fin de la vidéo vous êtes précisément au milieu de l'écran ! Et vous pouvez toujours faire "coucou"... On croirait que, 4 siècles plus tard, cette vidéo a été faite pour illustrer le propos de Pascal ! *** Et voici donc les questions Peut-être serait-il temps à votre tour d'écrire une fable ? Voulez-vous que nous choisissions un thème, un sujet ? Si oui, avez-vous une idée en tête ? Merci de répondre dans les commentaires.
. 88 222 300 324 38 251 81 48

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