IMMOSOUDUFSocietĂ© civile immobiliĂšre en liquidation au capital de 40.000 EUR SiĂšge social : 162 boulevard de Fourmies 59100 ROUBAIX 514 539 501 RCS LILLE METROPOLE Par dĂ©cisions unanimes du 17/02/2022, les associĂ©s ont (1) approuvĂ© les comptes de liquidation (2) donnĂ© quitus Ă la SociĂ©tĂ© civile SOUROUX, Liquidateur, lâont dĂ©chargĂ© de son mandat (3) prononcĂ© laAvec son tempĂ©rament de feu et son engagement sans faille, JosĂ©phine devenue française dĂšs son mariage avec Jean Lion en 1937 est une ardente patriote. Elle mĂšne de front divers engagements auprĂšs des troupes et au nom de la libertĂ©. JosĂ©phine Baker ne mĂ©nage pas sa peine durant la guerre 39-45. C'est une pĂ©riode de sa vie intense, forte oĂč elle prend des risques au pĂ©ril de sa vie. SitĂŽt lâentrĂ©e des troupes allemandes en France, elle dĂ©cide d'entrer en rĂ©sistance contre les nazis et refuse de se produire sur les scĂšnes parisiennes tant que les Allemands y seront jusquâĂ sâopposer ouvertement Ă Charles Trenet, grande star du moment. Jean Lion de son vrai nom Levy, le premier mari français de JosĂ©phine Baker qu'elle a Ă©pousĂ© en 1937, est un industriel juif. Française et engagĂ©e Chaque soir, elle assure la gestion Ă ses frais d'un centre d'accueil de rĂ©fugiĂ©s Ă la Gare du Nord. A l'aube, elle regagne au VĂ©sinet sa maison lointaine d'oĂč elle Ă©crit Ă ses plus de 4000 filleuls de guerre avant de s'occuper de la prĂ©paration des colis qu'elle leur destine et finance elle-mĂȘme. Elle effectue dĂšs 1939 plusieurs tournĂ©es le long de la frontiĂšre nord-est pour motiver les troupes. Honorable correspondante la rencontre de JosĂ©phine Baker avec le contre-espionnage En septembre 1939, le frĂšre de son agent la prĂ©sente Ă Jacques Abtey, officier du 2e Bureau, le service de renseignement de l'ArmĂ©e. Abtey, qui Ă©tait chef du contre-espionnage militaire Ă Paris au moment de la dĂ©claration de guerre, est alors chargĂ© de recruter des Honorables Correspondants ». Ce sont des personnalitĂ©s bĂ©nĂ©voles et dignes de confiance susceptibles de se rendre partout sans Ă©veiller les soupçons afin de recueillir des renseignements sur l'activitĂ© des agents allemands. Lâofficier relate ainsi leur rencontre, Ă la villa Beau ChĂȘne du VĂ©sinet "Grande fut ma surprise lorsque je l'aperçus⊠nous avancions par l'allĂ©e du parc, lorsque nous entendĂźmes un joyeux Hello ! » Puis ce fut l'apparition, au-dessus des buissons, d'un feutre ratatiné⊠Souriant de toutes ses dents, elle Ă©tait lĂ , une main dans la poche d'un vieux pantalon, l'autre tenant une vieille boite de conserve rouillĂ©e remplie d'escargots ⊠Je fus, dĂšs le commencement de notre conversation, saisi par l'Ă©trange rayonnement de mon interlocutrice⊠Parlant sans rechercher d'effet, d'une voix douce, Ă©gale⊠je dus faire un effort afin de ne pas laisser paraĂźtre mon Ă©motion quand elle me parlait de la France, son pays d'adoption. "C'est la France qui m'a fait ce que je suis, je lui garderai une reconnaissance Ă©ternelle. La France est douce, il fait bon y vivre pour nous autres gens de couleur, parce qu'il n'y existe pas de prĂ©jugĂ©s racistes. Ne suis-je pas devenue l'enfant chĂ©rie des Parisiens. Ils m'ont tout donnĂ©, en particulier leur cĆur. Je leur ai donnĂ© le mien. Je suis prĂȘte, capitaine, Ă leur donner aujourd'hui ma vie. Vous pouvez disposer de moi comme vous l'entendez." Jacques Abtey, Les Français libres Titulaire d'un brevet de pilote, elle rejoint, pour masquer son engagement dans le contre-espionnage, les InfirmiĂšres Pilotes Secouristes de l'Air IPSA et accueille des rĂ©fugiĂ©s de la Croix Rouge. Au dĂ©but de lâannĂ©e, Jacques Abtey dĂ©cide JosĂ©phine Baker Ă quitter le VĂ©sinet pour la Dordogne en zone libre. Elle rejoint alors le chĂąteau des Milandes Lorsque le gĂ©nĂ©ral de Gaulle lance son appel du 18 juin 1940 qui la bouleverse, elle accepte avec enthousiasme de servir de couverture Ă Jacques Abtey. Celui-ci a reçu pour mission de transmettre aux services de renseignement de la France Libre et au secret Intelligence Service britannique services de renseignements extĂ©rieurs du Royaume-Uni, les renseignements recueillis en zone occupĂ©e sur les positions allemandes. Jacques Abtey la rejoint sous la fausse identitĂ© de Jacques Hebert comme artiste » qui accompagne Madame JosĂ©phine Baker » selon la mention portĂ©e sur son visa. Il est alors prĂ©sentĂ© comme son secrĂ©taire personnel dans les dĂ©placements quâils effectuent ensemble pour rassembler les renseignements transcrits en langage chiffrĂ© et Ă l'encre sympathique sur les partitions musicales. RĂ©sistance en Dordogne Rapidement se forme autour dâelle un noyau de rĂ©sistants qui cachent leurs armes dans les recoins et dĂ©dales du chĂąteau. JosĂ©phine ruse pour exploiter toutes les caches de ce chĂąteau du XVe siĂšcle. La plus fameuse est dans les coursives des machicoulis dont lâaccĂšs est savamment dissimulĂ© derriĂšre une porte du dressing de JosĂ©phine. Mais Ă©galement dans des placards de la buanderie. Les caves qui possĂšdent plusieurs accĂšs sont aussi trĂšs pratiques pour jouer au chat et Ă la souris. Et lâanecdote de la venue des SS au chĂąteau est toute Ă son image. SoupçonnĂ©e par les Allemands de cacher des armes, JosĂ©phine fait preuve dâun grand sang-froid et de beaucoup de sens de lâautodĂ©rision lorsque ceux-ci demandent Ă perquisitionner sa propriĂ©tĂ© des Milandes, alors que des rĂ©sistants et des juifs sont dissimulĂ©s dans les caves du chĂąteau Je pense que Monsieur l'officier ne peut ĂȘtre sĂ©rieux. Il est vrai que j'ai des grands-parents Peaux-Rouges mais il y a bien longtemps qu'ils ont enterrĂ© la hache de guerre, et s'il y a une danse que je n'ai jamais dansĂ©, c'est bien la danse de guerre. JosĂ©phine Baker Elle aurait alors entamĂ© une danse pour les distraire et les faire abandonner leur quĂȘte. Missions extĂ©rieures En 1941, JosĂ©phine Baker et Jacques Abtey sont tous deux envoyĂ©s en Afrique du Nord en mission pour la France Libre. Alors que Jacques HĂ©bert ne parvient pas Ă obtenir de visa, JosĂ©phine Baker part seule en Espagne donner des reprĂ©sentations et revient avec des notes d'informations qu'elle Ă©pingle dans son soutien-gorge. Elle Ă©voque cette anecdote avec malice C'est trĂšs pratique d'ĂȘtre JosĂ©phine Baker. DĂšs que je suis annoncĂ©e dans une ville, les invitations pleuvent Ă l'hĂŽtel. A SĂ©ville, Ă Madrid, Ă Barcelone, le scĂ©nario est le mĂȘme. J'affectionne les ambassades et les consulats qui fourmillent de gens intĂ©ressants. Je note soigneusement en rentrant⊠Ces papiers seraient sans doute compromettants si on les trouvait. Mais qui oserait fouiller JosĂ©phine Baker jusqu'Ă la peau ? Ils sont bien mis Ă l'abri, attachĂ©s par une Ă©pingle de nourrice. D'ailleurs mes passages de douane s'effectuent toujours dans la dĂ©contraction⊠Les douaniers me font de grands sourires et me rĂ©clament effectivement des papiers⊠mais ce sont des autographes ! Jusquâen 1944, elle soutient les troupes alliĂ©es et amĂ©ricaines depuis le Maroc et se lance dans une longue tournĂ©e en jeep, de Marrakech au Caire, puis au Moyen-Orient, de Beyrouth Ă Damas, y glanant toutes les informations quâelle peut auprĂšs des officiels quâelle rencontre. EngagĂ©e dans les forces fĂ©minines de lâArmĂ©e de lâair et nommĂ©e sous-lieutenant, elle dĂ©barque Ă Marseille en octobre 1944. Ă la LibĂ©ration, elle poursuit ses activitĂ©s pour la Croix-Rouge, et chante pour les soldats et rĂ©sistants prĂšs du front, suivant avec ses musiciens la progression de la premiĂšre armĂ©e française. La Patrie reconnaissante DĂšs la guerre finie, JosĂ©phine Baker reçoit la mĂ©daille de la rĂ©sistance avec rosette par dĂ©cret publiĂ© le 5 octobre 1946. durĂ©e de la vidĂ©o 00 min 49 Le gĂ©nĂ©ral Martial Valin vient dĂ©corer JosĂ©phine Baker aux Milandes le 19 aoĂ»t 1961 Le 19 aoĂ»t 1961, la consĂ©cration vient des mains du gĂ©nĂ©ral Martial Valin. Dans la cour du chĂąteau des Milandes, ses proches assistent Ă la dĂ©coration de JosĂ©phine Baker des insignes de chevalier de la LĂ©gion dâhonneur et de la croix de guerre 1939-1945 avec palme. Des mĂ©dailles quâelle arborera fiĂšrement, tout comme son uniforme, lors de la marche des droits civiques sur Washington aux cĂŽtĂ©s de Martin Luther King en 1963. JosĂ©phine Baker Du Music-Hall au PanthĂ©on » France 3 Nouvelle Aquitaine vous propose une Ă©mission spĂ©ciale de 52 minutes depuis le chĂąteau des Milandes. Elle est prĂ©sentĂ©e par Emilie Bersars et prĂ©parĂ©e par SĂ©bastien Bouwy. JosĂ©phine Baker du music-hall au PanthĂ©on ⹠©France 3 Nouvelle-Aquitaine Lofficier relate ainsi leur rencontre, Ă la villa Beau ChĂȘne du VĂ©sinet : Jacques Abtey dĂ©cide JosĂ©phine Baker Ă quitter le VĂ©sinet pour la Dordogne en zone libre. Elle rejoint alors â Retour / Le VĂ©sinet, une ville au cĆur d'un parc Le VĂ©sinet, une ville au cĆur d'un parc Le VĂ©sinet, une ville au cĆur d'un parc Gare RER Le VĂ©sinet-Le Pecq Rue Alexandre Dumas 78110 Le VĂ©sinet 01 30 15 47 00 Description Situation Tarifs Avis Construite dans la seconde moitiĂ© du 19e siĂšcle sur lâemplacement de la forĂȘt du VĂ©sinet, la ville a accueilli de nombreuses personnalitĂ©s au fil des siĂšcles les musiciens Bizet et FaurĂ©, le peintre Utrillo, JosĂ©phine Baker et Luis Mariano... ETAPE 1 Grand Lac des Ibis De la gare sortie cĂŽtĂ© Alexandre Dumas, suivre Ă droite la rue Alexandre Dumas, jusquâĂ une plaque consacrĂ©e Ă lâhistoire de la ligne de chemin de fer et de la gare. Prendre Ă gauche la large avenue du Grand Veneur pour atteindre le grand lac des Ibis. Tourner Ă droite pour aller Ă lâangle de la rue Diderot et de lâallĂ©e des FĂȘtes pour admirer le Palais Rose ». Revenir au bord du lac pour rejoindre un pont. Franchir le pont sud pour vous rendre dans lâĂźle et prendre le chemin Ă droite, au bord de lâeau, jusquâau pont nord situĂ© sur le cĂŽtĂ© opposĂ©. Le traverser, suivre le bord du lac Ă droite et obliquer Ă gauche dans lâallĂ©e des Genets jusquâau premier carrefour. - Au n° 2 de lâavenue des Courlis villa du Grand Lac, de la fin du 19e siĂšcle, dâinspiration gothique avec des influences art nouveau ». - Au n° 3 de lâallĂ©e des Genets villa La ChimĂšre, de la fin du 19e siĂšcle, de style nĂ©o-gothique. PossibilitĂ© de se rendre Ă Wood Cottage continuer par l'avenue Corot, traverser lâavenue des Pages et, au rond-point, prendre Ă gauche lâavenue Alfred de Musset jusquâau boulevard des Etats-Unis oĂč se dresse, au n° 122, Wood Cottage. Pour rejoindre l'itinĂ©raire au dĂ©but de l'Ă©tape 3 suivre Ă droite le boulevard des Etats-Unis, puis Ă droite lâavenue Horace Vernet jusquâau rond-point royal . ETAPE 2 Rond-point royal Prendre Ă droite lâavenue du Belloy jusquâau rond-point royal. Le cerf en fonte fut installĂ© en 1928 et est lâĆuvre de Pierre Louis Rouillard. ETAPE 3 Villa des Pages Tourner Ă droite avenue Horace Vernet. Sur la gauche, la clinique de la villa des Pages a Ă©tĂ© construite en 1896. Emprunter Ă gauche lâavenue Jean Mermoz, en suivant la riviĂšre et Ă droite la rue Jean Laurent. - Au n° 35 maison qui fut habitĂ©e par la famille de Maurice de Vlaminck. Le fronton de la maison est ornĂ© dâune frise dorique. Traverser le boulevard Carnot et gagner la place de lâEglise par la rue Jean Laurent. Passer Ă gauche de lâĂ©glise et atteindre la rue du marĂ©chal Foch. - Au 18, rue du MarĂ©chal Foch, immeuble de 1886. Tourner Ă gauche, traverser le boulevard Carnot et continuer par lâavenue des Pages. Suivre Ă droite la rue Henri Dunant, Ă gauche la rue Villebois Mareuil et Ă droite lâallĂ©e des Bocages. - Au 29 allĂ©e des Bocages villa des Marmousets, exemple dâarchitecture rĂ©gionaliste nĂ©onormande 1910. Obliquer Ă droite rue des RĂ©servoirs, puis boulevard des Etats-Unis. ETAPE 4 Emprunter Ă droite un chemin qui mĂšne au lac SupĂ©rieur. Suivre la berge, puis quitter le lac par lâavenue du Belloy. Traverser le boulevard Carnot et continuer par le boulevard des Etats-Unis. Passer au-dessus de la voie ferrĂ©e et descendre un escalier qui mĂšne au lac de Croissy. Longer la rive Est du lac de Croissy, continuer par la route de la Croix, Ă droite par lâavenue Georges ClĂ©menceau et Ă droite par le boulevard du PrĂ©sident Roosevelt, sur quelques mĂštres. Au 35 avenue Georges ClĂ©menceau, les motifs floraux du portail de la villa lâHelianthus sont caractĂ©ristiques de lâArt nouveau. Suivre Ă gauche la promenade dâUnterhaching ville jumelle bavaroise au bord de la riviĂšre. Traverser successivement deux rues et continuer par la promenade dâOakwood ville jumelle amĂ©ricaine. PossibilitĂ© de gagner l'hĂŽpital Traverser la riviĂšre pour gagner le passage Le Notre. Tourner Ă droite boulevard du PrĂ©sident Roosevelt, Ă gauche route de Croissy et Ă droite avenue de la Princesse. ETAPE 5 Villa Beau-ChĂȘne Suivre la riviĂšre jusqu'Ă l'avenue d'Alsace et la prendre Ă droite. Suivre Ă gauche lâavenue Georges ClĂ©menceau au n° 52 villa Beau-ChĂȘne, Ă gauche lâallĂ©e de la Gare et Ă droite la promenade dâOutremont ville jumelle quĂ©bĂ©coise, au bord de la riviĂšre plusieurs franchissements de la riviĂšre sur de gros blocs de pierre. Continuer jusquâĂ lâavenue de la Prise dâeau et la suivre Ă droite. Retrouver, Ă gauche la riviĂšre promenade Villanueva de la Canada â ville jumelle espagnole- et la suivre jusquâĂ un pont en bois que lâon emprunte pour continuer sur lâautre rive. A droite la Grande Pelouse créée par le comte de Choulot offre deux Ă©chappĂ©es vers les collines environnantes. ETAPE 6 Villa Berthe Prendre Ă gauche le boulevard Carnot puis Ă droite lâavenue Rembrandt jusquâĂ la route de Montesson au n° 72 villa Berthe. Revenir par lâavenue Georges Bizet vers le lac de la Station et la gare. Situation Tarifs Gratuit. . 390 419 390 189 132 284 346 398